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 LE PREMIER RP, CA CONTINUE !

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Alexie Utopie
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Alexie Utopie


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MessageSujet: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyLun 12 Juil - 17:26

Début du rp à NeverLand ! (Tout petit... Mais pas facile de débuter --')

Une légère brise fit voler les cheveux de la jeune fille. Bon timing, ils cachaient ainsi le sourire d'Alexie. Elle retira les cheveux de son visage du mieux qu'elle pu et les mit en arrière.

- Tant mieux ! Parce que Lewis, je trouve ça mignon comme prénom !

Alexie fouilla dans son sac et en sortit une cassette noire, n'ayant pas de boîte. Sur l'étiquette, on pouvait lire : "La Petite Sirène, deux versions". Elle soupira de soulagement et rangea la cassette avant de regarder Lewis à nouveau.

- C'est bon, on peut y aller sans passer par Edge !

Elle attrapa la main du garçon et se mit à avancer dans les rues. Les gens les regardaient en riant un peu, mais elle ne s'en préoccupait guère. Parfois, par-ci par-là, elle voyait une personne famillière et la saluait.

-Au fait, Lewis... Soit tu es stupide, soit tu n'es pas curieux, soit tu as beaucoup de tact... Tu ne m'as même pas demander comment j'avais reçu mon passe-partout. Mais je trouve cela gentil !

Elle vit enfin le portail des enfants et ressortit sa clé pour l'ouvrir. Un rayon du soleil faisait briller la clé, comme une étoile. Alexie était vraiment contente. Les enfants de primaire et de maternelle était toujours si mignons ! Elle se mit à rire toute seule. Son rire était claire comme de l'eau de roche
Le vent continua à faire voler ses cheveux, mais elle les retint d'une main avant de se tourner vers Lewis.


- Alors, on y va ?

Peut-être... Peut-être que c'est fois-ci, elle pourrait se faire un ami. Peut-être que cette fois-ci, ils pourront se revoir. Peut-être que cette fois-ci, elle sera contente.
Alexie ne tenait pas vraiment à tomber amoureuse, bien que ce soit de son âge. Elle tenait à se faire des vrais amis, de confiance.
Car ceci est précieux dans une vie...


[Maintenant, prépare toi à de looooongues absences, le temps que je trouve un ordi, le temps et l'envie de te répondre !]
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyMar 13 Juil - 22:56

[Pas de problème ♥]

Mignon. Il ne cherchait pas à être mignon. Il en avait horreur même.

Mais il souriait en rougissant. Pour une fois dans sa vie depuis longtemps, il avait le droit de s'appeler Lewis. D'être Lewis pendant quelques instants. Sans avoir mal. Trop mal. Parce que cette fille ne frappait pas dans la brèche qu'elle venait d'ouvrir avec ses magnifiques yeux azurs.

Mignon ou pas .... Il avait le droit d'être Lewis. C'est important un nom, il parait. Et pour ce garçon-là, à présent, ça lui paraissait une chose très chère.


*N'oublie pas de couvrir tes arrières. N'oublie pas, n'oublie pas.*


Un homme tiré par une fille qui faisait pas loin de dix centimètres de moins que lui (ou qui en donnait l'impression) en plein milieu de la rue, c'était déshonorant ? Certainement parce que Oz venait de se le faire bouffer il y a quelques instants, il était là le nez allongé comme un arbre et la tête et les chevilles gonflées comme des ballons. "Regardez-moi tout le monde, et soyez jaloux, j'ai une jolie fille avec le ventre nu et terriblement mignonne qui me trimbale derrière elle". À se demander s'il tenait vraiment debout si elle le lâchait.

///SBAM///

Non, plus sérieusement, il se sentait encore "tourné en bourrique" par Alex. C'était quelque chose quand même, cette fille. Et ça il ne le regrettait pas, oh non.


"Je te laisse dans le doute entre la première et la dernière propositions ; intelligente comme tu as l'air de l'être, je suis certain que tu trouveras vite laquelle est la bonne ! Ça m'arrange d'être gentil, continue de m'flatter !"

Un ton plaisantin mais sincère tandis qu'il courait avec elle, s'essoufflant à peine. Il souriait ! De ce mélange étrange qu'était son habituel sourire narquois mais tombeur, ce même sourire qu'il utilisait pour faire tomber les cœur d'amour et les adultes de fatigue et de rage, et entre celui qu'il avait encore lorsqu'il n'était encore qu'un enfant, un enfant d'HoneyCake qui jouait avec ses deux amis, ses deux seuls amis.

Innocence.

Mais Innocence a grandit, et l'on doute à présent de pouvoir lui accorder ce nom.

Mais un rire pareil est bien au delà de toute innocence. Et plus qu'Innocence, voilà la Joie.

La porte, la porte que tu as franchit il n'y a pas si longtemps, cette porte que tu n'as jamais franchit de la même manière que cette dernière fois où tu les as vus.


"Oh oui qu'on y va"

Aujourd'hui tu la pousses avec une main pendant que dans l'autre tu tiens celle d'une fille, cette fille que sans que tu le saches est certainement ton dernier espoir.

Ton dernier espoir d'être toi.

Ouvertures des portes, apparition de l'allée menant à la court d'HoneyCake, assaut soudain d'une armée de vermine sur passe qui braille :


"ALEXIE !"

Dans un hélant de force pour se jeter en masse sur la pauvre jeune fille derrière le héros encore figé dans son action d'ouvrir cette porte du destin renfermant d'effroyables monstres, la légions des démons miniatures !

"Hééé ? Faites attentions ! Alex ? Alex t'es où ? Tu vas bien ?"

Enfouie sous la montagne de gosse ?

"Oz !" "Erwann !" "Grand frère !" "James !" "Il s'échappe !"

Aïe, repéré par les forces ennemis lui aussi, Oz abandonne tout espoir de revoir sa coéquipière vivante et la laisse derrière, sachant qu'elle a vaillamment combattu sur le champs de bataille ! Il fait un pas vers l'intérieur de domaine et se fait attraper les jambes par une force gluante et uniforme ; mais non ! c'est l'armé, la légion des démons qui s'agrippe à lui désespérément (pas si désespéré que ça d'ailleurs, ils rient même avec un de leurs rires sadiques communs d'une efficacité remarquable pour embrouiller l'ennemi et le plonger dans l'angoisse) avant d'attirer vers la terre ses bras. Puis, furtivement, violemment, avec fourbe et surprise, l'un d'eux se jette sur son dos et un autre s'agrippe à son cou ! Le héros tombe à terre, désemparé et entièrement submerger par l'armée des monstres !

"AAAAARRGGG ‼ JE MEURS !
- Mais non tu meures pas Oz ! Regarde !
- Ha ! Ha ? Ah ? Ah ouais chuis pas mort *o*"


Les enfants éclatent de rire, et le groupement autour de la blonde (au passage bien plus énorme que celui du zéro) semble suivre avec joie. L'armée de démons avait gagné contre Oz, mais quand était-il de la jolie Alex ?

"Oz ! Oz ! Tu connaissais Grande Sœur Alex en fait ?
- Hein ? Qui ça ? Alex ?
(toujours à terre, sous les enfants qui ont décidé de s'assoir dessus)
- C'est génial ça ! Grand Frère et Grande Sœur se connaissait ! C'est génial ! C'est génial !"

C'est quoi ce délire -.-""""""

Une petite fille s'écrit soudain :


"Mais ils se tenaient la main, ça veut peut-être dire que Grande Sœur et Grand Frère sont, vous croyez pas, amoureux ?!"

Tout le monde s'inspire avec terreur à cette réflexion avec un grand "Haaaaaaaaaaannnnnnnn !" avant qu'Oz ne lèvent le drapeau blanc qu'était sa main dépourvue d'énergie :

"Aucune chance : cette fille est un démon en amour, elle n'aura jamais d'mari. Et vous pourrez pas dire que j'ai pas essayé.
- Heureusement ! Grande Sœur Alexie elle va se marier avec moi quand je serais grand !
- Mais non n'importe quoi ! Avec moi !
- Avec moi !
- Vous êtes idiots ou quoi ? C'est avec moi qu'elle a dit !"


Les garçons commence à se rassembler pour une mêlée sans merci pendant que certaines petites filles pleurent du coin de l'œil :

"Grand Frère Oz, tu m'avais promis que dans dix ans tu allais m'épouser !
- À moi aussi !
- C'est pourquoi je disais .... Que c'était pas vrai !"


Lewis se retourne et regarde vers Alex, constatant qu'elle était encore entouré d'un tas de gamin.


*Aimant à Gosse.*


Un sourire, encore une fois trop sincère, les joues teintées d'un joli rose tendre :

"Dis leurs d'arrêter de se battre, je fais que m'empatouiller ^^' Et puis t'avais pas la Petite Sirène à leur faire voir ?"

Une petite fille se met juste à côté de lui et le fixe, puis regarde Alexie, puis lui encore, voyage, puis se met à couiner en recommençant à verser de grosses larmes.

"Regardez vraiment il sourit ! Il sourit jamais comme ça à nous ou à ses copains Grand Frère ! C'est vraiment son amoureuse !"

Un soupir :

"Mais c'est pas vrai !!!
- ♪ Grande Sœur et grand Frère sont sur un pommier ! Ils se font des petits baisers ! ♫
- Mais si ils sont amoureux, ils peuvent pas être nos frères et sœurs en même temps !
- Haaaaaaaaaaaaannnnnnnnnn !
- Alors il y en a un qui n'est plus notre grand frère ou notre grande sœur ??
- Ou alors ils le font à tour de rôle ?
- Bah nan ! Ils ont qu'à être notre papa et notre maman ! Puisqu'on en a pas !
- Han ! Thomas ! Tais-toi donc !"


Une petite file vient cacher la bouche de son camarade en espérant rattraper les mots déjà lancés. Mais c'est trop tard petite fille. Ces mots ne reviendront pas, et certainement pas en empêchant ton ami de respirer ...

"Pourquoi elle a bouché la bouche à Thomas ?
- Tu te souviens pas ?
- Grand frère Oz à horreur qu'on joue au papa et à la maman !
- Il devient tout méchant !
- Non ! C'est parce qu'il est le Capitaine Crochet !
- Et quand on joue au papa et à la maman, on fait comme Peter Pan et Wendy avec les Enfants Perdus !
- Calmez-vous les mômes, je suis pas fâché ...
- Alors pourquoi tu as été méchant la dernière fois ?!"


Une petite fille debout, derrière les autres. Le souvenir au bord de ses petites yeux bleus, sa bouille ronde encadrée par de beaux cheveux noirs coupés au carré. Une petite blanche-neige, mignonne à souhait.

Lewis, à plat ventre parterre, fixant ses jolis grands yeux pleins de colère, pleins de reproche.


"Je suis désolé, Lili. Tu aurais sans doute mieux fait d'admirer Peter."

La petite tape du pied.

"J'ai pas besoin d'admirer quelqu'un que je ne connais pas ! Et il est pas gentil Peter et c'est un menteur ! Même que toi tu deviens aussi méchant que lui quand on fait comme lui !
- Lili, calme-toi."


Lewis se retourne et dégage les autres enfants de lui pour se relever et venir vers elle et lui tenir les épaules :

" Tu ne peux pas dire que quelqu'un est en menteur ou qu'il est méchant quand tu ne le connais pas.
- Mais c'est un menteur quand même ! Dans les contes, c'est toujours lui qui gagne, et du coup, c'est toujours toi qui perds et qui es méchant !"


Avec un sourpir et une ointe de peine dans le visage, Lewis explique, ou du moins tente.[/i]

[b]"Lili, ce sont des rôles. Peter et moi, on est pas les mêmes Peter et James que dans les contes. Peter n'y est pour rien.
- Alors pourquoi toi t'es pas Peter ?!"


Lewis se tait et baisse la tête.

*Pourquoi ... Je ne suis pas Peter ?*


"Pourquoi c'est toi le méchant ? T'es pas James ?"

*Comme si j'avais eu l'choix !*

Oz se relève, sombre.

"Si. Je suis James. Et c'est moi le méchant. Et c'est parce que c'est comme ça. Pose pas trop de questions Lili."

La petite fille sursaute et réalise le ton et la stature du jeune homme. Tous les enfants chuchotent. Ceux près d'Alexie s'agrippent à elle.

"Il est fâché ...
- Il va encore être méchant tu crois ?"


Il relève la tête et sort un de ces sourires énergiques, toniques, presque agressifs et surtout faux pour n'importe quelle personne de son âge qui le connait assez bien, qui le comprennent assez bien.

"Bien sûr que non je suis pas fâché. Allez Alex, t'avais pas une cassette ?"

Il fonctionnait comme ça. Mais les enfants de moins de cinq ans ne pouvaient pas savoir. Ne pouvaient pas comprendre.

Les adultes ne voulaient pas savoir, ne voulaient pas comprendre.


"Allez, moi j'y vais sans vous hein !
- Attends-nous !
- Alex, grouille-toi, je vais pas pouvoir les tenir tout seul ! Oh fait ! Qui a vue Lou ou Loupiot aujourd'hui ? Je veux leur dire bonjour !"


Cette voix d'aguicheur, d'imbécile, de grand ami énergique et fourbe ... Ce visage d'imbécile heureux, de grand con qui aime foutre la merde ... Voilà la carapace. La carapace contre deux des sept pêchers capitaux. Les pires de tous.

Jalousie nous détruit.
Colère s'occupe du reste.
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyVen 13 Aoû - 14:00

"Je te laisse dans le doute entre la première et la dernière propositions ; intelligente comme tu as l'air de l'être, je suis certain que tu trouveras vite laquelle est la bonne ! Ça m'arrange d'être gentil, continue de m'flatter !"

Forcément. On ne peut pas espérer d'un chêne qu'il donne des cerises.

- Idiot. C'était une question rhétorique pour que tu bouges ton gros postérieur !

Comme deux grands gamins, ils avancèrent jusqu'à HoneyCake. Encore une fois Alexie joua de sa clé dorée. Mais elle n'avait pas prévu une chose : c'était la pause... Les enfants étaient dehors...
Bien. Pour bien comprendre la scène, nous allons vous la passer au ralenti.
Leeeeeeees eeeeeenffffaaaaaaaanttttttssssss aaaaaaaaapppppppeeeeeeeerrrrrrççççççççuuuuuuurrrrreeeeeennnnnt....
Heu.... Peut-être pas aussi au ralenti...
Les enfants aperçurent les deux jeunes gens. Grande Soeur et Grand Frère sont venus les voir ! Joie et félicité dans tes baskets ! Ils se précipitèrent vers les jeunes gens d'un geste unique ressemblant à l'assaut d'une ville et mirent à terre les ados.
Alexie ne voyait pas où était Lewis, elle se contentait d'attaquer à coup de chatouille tous les gamins qui tombaient entre ses mains. Autour d'elle se formaient une masse bruyante et riante.
Mais Lewis arrêta cela. Il discutait avec une enfant, et cela tournait mal. C'est fou la clairvoyance d'un enfant parfois...
Alexie se releva tandis que les enfants s'accrochaient à elle. Ils avaient peur. Lewis leur faisait peur. Apparemment ce n'était pas la première fois qu'il se mettait en colère... Reprenant son visage de crétin-fini-bon-à-jeter-à-la-poubelle-parce-que-complètement-irrécupérable, il s'adressa à Alexie. Sa voix était désagréable.


"Alex, grouille-toi, je vais pas pouvoir les tenir tout seul ! Oh fait ! Qui a vue Lou ou Loupiot aujourd'hui ? Je veux leur dire bonjour !"

La cour s'emplit d'un silence de mort. Alexie avançait vers le jeune homme, l'air très en colère. Il était en colère ? Il était vexé ? Il regrettait d'être Crochet ? Bien ! Parfait ! Alexie se planta juste devant lui et lui donna un coup de poing magistral, tellement fort qu'il en tomba par terre. Elle l'attrapa par les cheveux et l'obligea à la regarder.
Mais elle n'utilisait pas son don. Nooon, elle le regardait avec tellement de colère, d'horreur et de dégoût, qu'elle ne pouvait pas se servir de son don.


- Arrête immédiatement ça.

Les enfants étaient surpris. C'était la première fois qu'ils voyaient leur Grande Soeur dans un tel état.

- Tu es en colère ? Tu as réfléchi à ta condition et tu t'es rendu compte que tu n'aurais jamais dû devenir James Crochet ? Alors tu te venges sur ces enfants ? Bravo ! Et alors ? Alors ? Ca change quelque chose pour toi ?

Le vent semblait menaçant.

- Tu crois vraiment que tu avais le choix ? Tu as été choisi! Même si tu avais dis non, tu aurais été le nouveau Crochet ! Ce n'est pas toi qui choisis ! Jamais ! Tu ne choisis jamais ! C'est eux qui choisissent pour toi ! Pourquoi ils t'ont choisis ? Aucune idée. Maintenant, si tu te venges sur eux, tu le regretteras. Parce qu'il y a des choses pires que la mort.

On aurait dit qu'un orage se préparait, l'air était lourd.

- Et que je n'hésiterais absolument pas.


Dernière édition par Alexie Utopie le Dim 15 Aoû - 18:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyDim 15 Aoû - 18:24

[Je viens de faire un texte qui s'est envolé avec une fausse manip T-T Pardon je rep dès que possible une fois que l'inspi me revient, je tapais un truc qui m'a déprimé là
Bon retour de l'Inde ^^]

Souvenir ... Un jour comme les autres, peut-être un peu plus couvert. Les enfants sont dans la classe, jouent calmement. Le temps s'assombrit lentement mais aucun n'est inquiet ; ils sont en sécurité ici. Des enfants jouent aux cubes, d'autre au facteur. Lili est sur les genoux de Lewis, assit sur une chaise près de la fenêtre, fixant le vide l'air renfrogné : mauvaise journée. Lili regarde ses deux cartes à jouer avec concentration, consternation, puis frustration. Elle ne comprenait pas. C'est frustrant de ne pas comprendre.

La maîtresse entre, au bout de sa main un tout petit garçon les larmes aux yeux. Elle ne cesse de le tirer gentiment par le poignet en lui soufflant douceument : "Aller vient, n'ai pas peur : tu vas jouer avec les autres. Tu ne vas pas être tout seul, c'est bien non ?" Rien n'y fait il s'agrippe, les yeux rouges et les joues sillonnées d'eau salée. Deux trois enfants avancent vers lui, la jeune femme explique calmement.

"Il sent l'orage. Il a très peur, vous voulez bien veiller à ce qu'il ne reste pas seul ?
- Oui mademoiselle !
- Promis !
-Merci. Aller, va, regarde ! Tu as plein de gentilles personnes qui sont avec toi. Ce sont des amis."

Un regard inquiet du petit vers ses confrères souriant dans la pénombre. Une petite fille lui tend les bras, il se jette immédiatement dedans.

"On s'en occupe !"

La jeune femme repart avec un sourire rassuré, un peu. Les enfants emmènent le petit voir les cubes pour construire des château, il secoue sa tête avant de l'enfouir dans le giron de la petite fille. On l'emmène près de ceux qui jouent au facteur, aux claques des mains, rien. Il pleure, il tremble. On lui demande s'il veut quelque chose, il les regardent tous longuement en pleurant, gémissant à peine.

"Mama"

Les enfants se regardent, attristés. Tous sont maintenant tournés vers lui. Soudain, une voix s'élève, doucement.

"On peut pas te ramener ta maman, mais si tu veux, on peut faire comme si !
- Attends, regarde : moi, je suis ta deuxième maman. Si ta maman n'est pas là, moi je suis là, d'accord ?"

Tapotement de doigt sur le rebord de la fenêtre. Lili lève la tête : Lewis reste immobile, face à la fenêtre, le visage caché dans l'ombre. C'est sa main qui s'agite, presque violemment sur le bois et la vitre. Un frisson. Un pressentiment.

"Personne ici ne peux voir son papa ou sa maman.
- Mais on est tous très heureux tu sais ! Parce qu'on est ensemble !
- Je sais ! Le temps que l'orage passe, on a qu'à jouer au papa et à la maman !
- Je suis le papa !
- D'accord, je suis le grand frère. Maman, c'est toi ?
- Oui, d'accord !"

Le poing se ferme, se serre. Lili tremble soudain. Elle lève les yeux vers ce qui aurait du être le visage de son grand frère ; elle ne voit que du noir, et une ombre effrayante éclairée par une lumière lointaine. La chose grommelle :

"Ce n'est pas un jeu."

"He ! Grand frère sera le grand frère !
- Mais il est plus grand !
- C'est pas grave, papa et maman sont pas amoureux en vrai, c'est qu'un jeu !"

Être parent n'est pas un jeu.

"Oz ! Tu veux être qui ? Le grand frère ? Le papa ?"

On ne fait pas semblant d'aimer quelqu'un ! Même ces imbéciles de Peter et Wendy ne peuvent pas vraiment faire semblant ! Personne ne peut faire semblant !

"James ? Tu vas bien James ?

Anne !

La vitre se brise, Lili recule en criant après avoir chuté tant bien que mal de la chaise. Un regard noir venu de l'ombre vers le petit garçon entouré de tous, là.

Anne, on a fait semblant toi et moi ? C'est pour ça que tu es morte ?
C'est pour ça que tu n'es plus là ? On avait pas le droit de faire semblant ?

"Vous ne devriez pas ..."

Un pas le long de la vitre brisée : dehors, il fait presque noir. On entend la pluie tomber sur le lino de la classe en passant par la glace cassée. Le "grand" marche dedans. Le bruit d'une flaque dans laquelle on marche.

Angoisse.

"Erwann ?"

L'ombre noire se tourne, un éclair dans la nuit souligne sa silhouette, éclaire brièvement le visage au regard plein de vide tourné vers le petit tas d'enfant agglutiné.

"Vous ne devriez pas essayer de remplacer sa mère."

Un nouvel éclair, un nouveau grondement de tonnerre, tout proche. Un rien.

Sa main se pose sur une chaise. La chaise valse contre le mur du fond. Des enfants crient. Le petit blond se contente de verser ses larmes silencieusement en fixant l'entité de violence, plus pesante et effrayante encore que l'orage. C'était brûlant. Vivant. Mais mort.

Cet humain était déjà mort.

Les meubles valsent. Les meubles crissent, se brisent. Et une voix brisée et lourde qui hurle et murmure sans cesse :
Utopia, la ville parfaite, la famille parfaite : personne n'est lié à personne, personne ne doit rien à personne : tout le monde s'aime, plus fort qu'une vrai famille liée par le sang, on est ensemble parce qu'il n'y a plus personne parce qu'on est seul ! Nous aimons parce que nous sommes seuls ! Puisqu'on est seul, puisqu'on a pas de famille, faisons nous une famille ! Faisons nous notre famille parfaite ! On ferra attention, ce n'est qu'un jeu, rien n'est qu'un jeu ! Un jeu où plus n'est rien que vrai que faux ! Je t'aime, tu es mon frère, tu es ma mère, mon amoureux ! Je déconnais c'était pour jouer tu m'en veux ? Ouais je t'en veux, je t'en veux parce que ce n'étais plus un jeu pour moi ! Tu n'est pas ma mère, tu l'es devenue, tu n'es pas mon frère tu l'es devenu ! Tout est parfait ici, si l'on est fatigué d'être une famille, on a pas besoin de le rester ! Tout se met, ce démet, se fait et se fend ! Oui c'est parfait, c'est sérieux, c'est un jeu cela s'entend !

Les chaises, les tables, les bureaux, les jouets. Tout vole, tout valse, tous hurlent dans des crissements de douleurs, le bois se déchirant comme de la chair sous les yeux des enfants, les barres de métal rebondissant, le chaos dans la tête fermée du petit briseur de cœur a envahit soudainement la pièce. Les enfants pleurent, pleurent, pleurent.

Les mains en sang, Oz les écœure.
Et le petit Lewis, là, dans sa chambre, tout petit, seul dans le noir, dans une grande pièce vide et sombre, perdu au milieu de l'ombre de la boite noire.

"ERWAAANN !"

La masse de violence s'arrête brusquement, tourne lentement son visage vers le visage en larme de la petite brune à la peau de porcelaine.

Un long moment d'immobilité, presque de silence si il n'y avait pas eu tous ses enfants braillants, là, derrière.

"Lili, pourquoi tu pleures ?"

Un hoquet, la gamine tremble. La bête penche la tête, fait un sourire et fait un pas vers elle. Elle recule, il avance : son pas est plus grand, en un instant, il est juste en face d'elle, le visage défoncé par la démence, les bras aux poings rouges et coulants tendus vers elle :

"Viens-là : Grand-Frère est là"

Un hurlement strident. La porte est ouverte, presque défoncée. Des adultes entrent et prennent l'ombre sanglante par le bras, violemment. Pendant que quelqu'un va vers les petits, une voix féminine s'approche de lui et cri presque :

"James ? James ! Lewis, tu m'entends ? Lewis ! Depuis combien de temps tu n'a pas pris tes médicaments ??!
- J'les prendrai pas vos sédatifs ! J'les prendrai pas vos calmant ! C'est pas avec des pilules que vous allez me faire oublier Sister Anne !
- Lewis calme-toi maintenant ! Calme-toi !
- SISTER ! SISTER !
- On l'emmène loin des gosses. On va préparer une séance d'hypnose, le toubib devrait pas prendre longtemps à venir.
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAANNE !
- Emmenez-le.
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNE !"



"C'est ma faute ? C'est parce Sister Anne n'était pas ma vrai maman que Dieu l'a punie ?"

Dans une pièce vide, deux chaises, un portique avec une poche de liquide-perfusion. Un homme en blouse blanche, assit en face d'un jeune homme roux perfusé au bras gauche, les mains enveloppées dans des bandelettes blanches tachées de bordeaux. Le regard vide. À côté d'eux, deux autres adultes, debout. Au bout des doigts, en face des yeux du jeune homme, un pendule.

Un regard du médecin vers la jeune blonde. Elle énonce sans expression particulière, continuant à fixer l'adolescent.

"Sister Anne était une bénévole venue d'une église chrétienne. Elle n'avait pas le droit d'éduquer Lewis à la religion, mais il l'espionnait le soir. Faîtes lui comprendre qu'il ne doit pas prononcer ce mot ici."

Un signe de tête du médecin. Il énonce lentement.

"Lewis. Dieu n'est pas une chose qui a sa place à Utopia. Tu le sais. Ne parle pas de "Dieu" ici. D'accord ?
-D'accord."

Une voix morne, sans vie.

"Écoute-moi Lewis. Tu ne dois pas te laisser emporter par tes émotions. Mademoiselle Anne était une chose. Maintenant, tu dois essayer d'être heureux sans tenir comte d'elle. Elle n'est plus là, donc tu n'as plus à t'en soucier. Tu as compris ? Répète.
- Je ne dois plus me soucier de ce qui n'est plus là. Sister Anne n'est plus là. Donc je ne dois pas m'inquiéter de Anne.
- Bien. Maintenant il faut que tu fasse attention à ce que les autres perçoivent de toi. Tu as fait peur aux enfants tout à l'heure. Tu t'en souviens ?"

Un silence.

"Lili pleurait.
- Oui. Elle pleurait parce qu'elle a eu peur. Elle a eu peur de toi.
- De moi ?
- De toi.
- Qu'est-ce que j'ai fais ?
- Tu as casser des objets et mis en saccage la classe. Tu t'en souviens ?
- .... Non ... Si ... Non ... Oui, si.
- Tu a fais pleurer beaucoup d'enfant.
- J'ai fait pleurer beaucoup d'enfant.
- Tu ne dois plus jamais refaire ça, c'est compris ?
- Je ne dois plus jamais refaire ça.
- Bien. Tu prendras tes médicaments calmement à l'avenir, d'accord ?
- D'accord.
- Très bien. Maintenant détend-toi."

L'homme rattrape le pendule et tape dans ses main brusquement. L'enfant cligne des yeux puis les ferment, baisse la tête et se la tient entre les deux mains. Migraine.

"Je ne pense pas qu'on devrait l'autoriser à revenir ici. Les enfants risquent d'être traumatisés, et lui encore plus.
- Bien compris. Lewis ? Lewis, tu m'entends ?
- Miss Daniels ?
- Erwann, on va sortir. Je te ramène au dortoir. On va rentrer à NeverLand.
- N'en dîtes pas trop à la fois, il est encore sonné. Les sédatifs n'arrangent rien."

Le médecin se lève et va ranger ses affaires dans son sac et commence à préparer ses bagages pour s'en aller. La jeune femme et l'homme qui l'accompagnent sortent dans le couloir.

"Tout de même, c'est pas un peu fort de lui dire que c'est de sa faute ? C'est de l'hypnose, non ? C'est pas ... Un peu dangereux de lui dire tout ça comme ça ?
- C'est la seule chose à faire dans son cas. Depuis que la nurse est morte, il est complètement instable. Il peut très bien se porter comme il peut devenir dingue. On essaye de lui faire oublier ça en lui donnant des pilules, mais il ne veut plus l'oublier. C'est devenu une obsession. J'espère qu'il n'y aura plus de débordement de ce type à l'avenir. Quoiqu'il en soit, il ne remettra plus les pied à HoneyCake."





"S'il vous plait mam'zelle !
- S'il vous plait !"

Comment résister à une tripotée de gosse qui vous accroche les jupes avec des yeux larmoyant quand ils vous demandent en groupe quelque chose ?

"Je vous l'ai déjà dit les enfants ... Erwann ne reviendra pas.
- Mais on veut voir grand frère !
- Il faisait peur l'autre jour mais c'était pas vraiment Grand Frère hein ?
- On veut revoir Grand Frère !
- On veut revoir James !
- James !
- James ‼
- Les enfants s'il vous plait calmez-vous, c'est impossible !
- S'il vous plait mam'zelle !
- Mademoiselle !"

La jeune femme soupir. Comment expliquer qu'un adolescent ayant des troubles mentaux susceptible de des blesser gravement ou pire est la même personne que ce grand frère qu'ils aiment tant ? Comment leur dire qu'il ne PEUT pas revenir, qu'il n'a pas LE DROIT de revenir ? Une petite brunette tire à l'arrière. Elle à la larme à l'œil mais s'empêche de pleurer.

"Lili ...
- Je veux pas ! Je veux pas que la seule chose dont je puisse me souvenir de Grand Frère soit ça !"





Sur le portail, deux hommes encadre un adolescent comme les autres, les cheveux roux très vifs au soleil, les yeux d'un marron chocolat tendre mais profondément coupables. Les main dans les poches de son jean, il attend, fait "la gueule" à ses "gardes du corps". Un après-midi chaud et ensoleillé. Au loin on voit une femme qui s'agite dans son tailleur. Elle est devancée par une marrée de petits nains qui cherchent quelque chose du regard. Devant eux, une petite brunette avec un serre-tête rouge à nœud sur la tête. On le voit de loin se crispant de partout en s'arrêtant sur l'ado, le fixant, se gonflant de larmes ou d'un bouillonnement furieux d'on ne sait quoi, ses yeux brillants, luisants d'une eau trop claire pour ne pas s'illuminer aux reflets des rayons du soleil.

"ERWAAAAAN !"

Et elle court, comme une dératée, suivit bientôt de la rivière de gosses. Elle a vingt mètres d'avance sur le peloton, elle trébuche plusieurs fois avant de se jeter dans les bras de garçon Elle pleure, elle le traite d'imbécile. le typique d'une scène banale de retrouvailles sur-émotives. N'importe qui a déjà vu ce genre de scène débile avec de la musique émouvante et tout le tralala. On pleure et de peine et de joie, et puis basta au passé.

Mais ce n'est pas le cas aujourd'hui. On pleure de joie, de peine, de rage et de peur.

On a peur.

Peur de l'absence, peur qu'une ombre noire remplace la personne qu'on chéri.

Le Grand Frère.

"Pardon"

C'est tout ce qu'on peut dire lorsqu'on est là, les lèvres à côté de l'oreille d'une toute petite fille à qui on a certainement fait office de pire cauchemar.

C'est le cauchemar. La peur que la nuit revienne. Faîte que jamais elle ne reviennent.









Quelques mois plus tard, Lewis à très, très, très, très, très, très, très, très, Trèèèèèèèèèèèèèès mal à la joue. D'habitude, les filles se contentent de lui foutre une gifle faiblarde quand il joue le gougeât. Sur ce coup là, on pouvait dire qu'Alex marquait le big strike, le plus beau record dans l'esprit d'imbécile d'Oz James Crochet le playboy-raté-sur-le-coup-mais-passons. Si ce n'était pas lui qu'il se l'était pris en pleine face, il aurait certainement dit "joli punch". Sauf qu'il n'avait plus de mâchoire pour répondre, et encore moins pour faire le malin.

La première chose qu'il cru comprendre, c'était "arrête ça".

J'aimerais, qu'il pensa. Mais je peux pas. Si j'arrête, si j'arrête de faire semblant, je devient un enfant ou un monstre. C'est pile ou face. Je joue pas aux cartes ou aux dés quand je suis pas sûr de gagner.

Le reste, il avait envie de dire "T'as tout compris, oui, ça change rien." et "Non, tu te plante. Petit un, je les ait jamais touché les enfants, et petit deux, James Crochet ? Non, j'adore ! J'en ai marre de voir la face de rat de Peter tout les jours, et sans pouvoir me l'avouer à moi-même, je suis carrément jaloux de sa petite famille fictive, mais ça, c'est pas vos oignons et en principe pas les miens non plus. Et, ah oui, je suis encore aussi jaloux de la meuf qu'il doit faire "semblant" de se taper. Elle à de beaux yeux la Wendy, mais voilà, elle est pas à moi, moi je suis le méchant, le perdant, je n'aurai pas de famille, ni de jolie petite Wendy avec moi. Là. Mais si seulement il n'y avait que ça, alors tu as raison, entièrement d'accord. Casser des meubles pour ça, ça en vaut pas la peine."

Le reste, il ne compris que la moitié.

"Je sais bien. Mais laisse-moi croire que j'ai le choix. Pour une fois dans ma vie, laissez-moi croire que c'est moi qui ai choisi ça !"

La suite moins. Beaucoup moins.

L'orage arrive. Merde.

Régler ça en vitesse.

Ignorant la douleur qui lui lacérait la mâchoire, Oz chassa ses yeux noir et haineux pour ressortir son habituel sourire de con. Fait l'idiot, on croira que t'es heureux Lewis. T'es heureux Lewis.

*Je suis heureux en me mentant.*

"Qu'est-ce que tu raconte Alex ? Te met pas en colère, tu vas faire peur aux enfants ^^"

Imbécile.

Grand sourire vide, creux.


"Aller, relève-toi. Tu sais que tu fais vraiment mal quand tu t'y mets ?"

Menteur !

Je sais bien qu'il y a des choses pires que la mort.

"Ou alors t'as changer d'avis ? Ça me fait plaisir que tu te mette à califourchon sur moi mais je veux pas me faire arrêter pour attenta à la pudeur, donc si on pouvait attendre de ne plus être en publique ..."

Ne cherche pas dans la coque vide. C'est inutile. Tu ne verra rien qu'un enfant qui pleure dans un coin de son âme, une ombre qui ricane, des mètres et des mètres de strasses, de poussières, de décors, de vide. Rien que du vide, de la distance pour cacher ce qui fait mal.
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyDim 29 Aoû - 14:59

Mauvaise idée, Erwann. Tu ne fais que t'enfoncer de plus en plus profondément.

Alexie regarde d'un regard pire qu'un coup de revolver le garçon qui venait de faire admirer sa stupidité à tout un groupe d'enfant.
Elle détourne son regard et sort la cassette de la petite sirène.


- Tiens Lili. Voilà la cassette. Tu peux emmener les enfants vers la maîtresse pour que vous la regardiez ? S'il-te-plaît. J'ai des choses à régler.

La petite hoche la tête et les enfants la suivent. La maîtresse regarde les deux adolescents et fait un geste de la tête, presque imperceptible. Mais Alexie sait qu'elle a compris. Lorsque les enfants sont hors de vue, elle regarde à nouveau Erwann, de la même manière qu'elle regarderait un déchet.

- Lève toi. Tout de suite !

Elle n'attend même pas de voir le résultat. Dans sa tête, tellement de souvenirs. Tellement de souvenirs qu'elle préférerait n'avoir jamais eu. La mort... Ce n'est vraiment pas la pire des choses. C'est même parfois une délivrance. Il y a pire que la Mort. Et les hommes le savent. Ils le savent. Et ils s'en servent.

- Dis moi, Erwann. Sais-tu ce que cela fait de tuer quelqu'un ?

Regard d'incompréhension. Comment aurait-il pu comprendre ? Oh... Alexie voudrait oublier, oublier ! Mais elle ne doit pas pleurer. Ou les deux seules personnes qu'elle ait jamais aimées seront punis par sa faute.

- Lorsque tu tues quelqu'un pour la première fois, ça provoque un véritable déchirement dans ton âme. Tu souffres le martyr, tu as l'impression de brûler, de te noyer, de t'étouffer. Tu te sens mal. Mais... Une fois la première fois passée, tu peux y prendre goût. Le goût du sang versé peut être vraiment délectable... Pour qui sait s'y prendre.

Ses amis. Pourquoi ? Alexie se déteste. Elle se hait. Oui, totalement. Parce qu'elle a les mains sales. Sales et rouges. Rouges de sang.
Elle se tourne vers Erwann. Et commence à partir.
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyDim 29 Aoû - 19:15

Regarde moi comme ça si ça peut te faire plaisir. Regarde moi ainsi si ça nous empêche de souffrir. Je ne dirais rien.

C'est ça l'idiotie.

Il pouvait voir. Il pouvait voir qu'elle était forte. Il pouvait voir qu'elle s'empêchait de pleurer, et qu'elle ne pleurerait pas. Cette fille ressemblait à quoi, quand elle pleurait ? Elle n'était pas faite pour pleurer.

Plus faite pour pleurer.

Oui, au début, Oz ne comprit pas. Il ne comprenait jamais rien de ce genre comme ça, il n'était pas devin, ni un Jésus qui lit dans les cœurs. Il avait même l'habitude de ne croire qu'en ce qui est dit, de n'agir que sur ce qui est dit. Si ce n'est pas clair, on ne fait rien. On ignore. C'est aussi simple que ça.

Alors, pourquoi ?

Pourquoi, même en faisant sa tête de connard qui fait "Tu raconte des conneries", il n'arrivait pas à s'ôter cette vision d'une petite fille qui pleure ? Une petite fille qui a mal parce qu'elle vient de faire quelque chose de très mal.

Comme une gamine qui a tué un oiseau.

Tuer un humain ... Tuer est un crime. Tuer une chose est parfois nécessaire.

Mais tuer signifie faire disparaitre la vie. L'effacer, sans aucun retour possible.

Il y a des gens qui tuent pour ça. Pour se délivrer de quelqu'un, parce que c'est une gène, un ennui. Il y a des gens qui se suicident en pensant que faire disparaitre leur vie sera mieux.

Il y a les gens qui ne font pas exprès, qui tente tout pour ramener quelque chose, quelques chose en échange de la vie qu'ils ont prise.

Alex, ne me dit pas que ...

Lorsqu'elle s'éloignait, Oz resta un peu sonné, puis secoua sa tête violemment comme pour chasser la merde qu'il avait dans la tête et dans les yeux.


"Alex !"


Il se retournait pour l'appeler, et puis sans trop comprendre il se mit à la suivre.

Malaise.


"T'as vécu ça ?"

L'image d'une gamine pleurnichant devant son oiseau inerte était encore là. Sauf que l'oiseau disparaissait. À la place, un cadavre humain. Et sur les main de la petite, du sang. Beaucoup de sang.

Pourquoi j'imagine ça ? C'est des conneries. Ce sont pas mes oignons. j'ai pas besoin de demander, je fais ce que je veux, j'la laisse tranquille.

Alors pourquoi, pourquoi j'ai pas envie que cette fille, cette fille que je ne connais pas depuis plus de quelques heures, pourquoi je ne veux pas qu'elle ...

La petite fille en larme arrête de pleurer, se relève, les bras plongés dans le rouge ballants le long de son corps. Son visage se tourne vers le spectateur imaginaire. Pas de visage, quelque chose d'embrouillé. Puis un battement de paupière : Alexie, impassible, les yeux mi-clos et presque dédaigneux. Pas de larme. Pas même d'émotion.

Pas ça.


"Alex, hey, tu m'écoutes ?"

Pourquoi je cours ? Pourquoi je cours derrière elle ?
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyLun 30 Aoû - 9:35

Lorsqu'elle entendit la question du jeune homme, elle crut que c'était une blague. Des fois, même la stupidité a des éclairs de clairvoyance. Mais elle ne ralentit pas pour autant. Elle continuait. Parce qu'elle n'avait pas envie de se souvenir. Ce qui est pire que de tuer, c'est de se rendre compte que l'on aime ça... Ou que l'on fait ça comme... comme un automate.

Elle entendit Lewis courir derrière elle, mais ce ne fut que lorsqu'il atteint son niveau, devant la grille, qu'elle daigna s'arrêter. En même temps, elle allait pas foncer tête baissée dans la grille fermée. Tandis qu'elle ouvrait la porte, elle eu un rire dédaigneux.


- Si je l'ai vécu ? Ha ! Si je l'ai vécu. Tu demandes si je l'ai vécu !

Profonde envie de rire. Rire de désespoir. Oui, elle l'avait vécu. Oui, ses mains étaient pleines de ce sang rouge et poisseux qui permet au corps de vivre. Oui. Elle avait déjà tuer. Et pas qu'une fois. Nooon, pas qu'une fois. Parce qu'une fois ne leur suffisait pas.
Alexie sait comment maîtriser quelqu'un, comment le paralyser, comment l'hypnotiser, comment le rendre hors de danger... Mais non. Eux, ils veulent le sang. La Mort. Et la jeune fille est obligée d'obéir. Pour les deux seules personnes que son coeur ait jamais pu accueillir.


- Oh oui je l'ai vécu. Et pas qu'une seule fois.

Parfois, elle réussissait à les faire passer pour morts et à les faire partir de Utopia par quelques sorties secrètes qu'elle connaît. Parfois... Parfois, ils demandaient une preuve. Et là, il n'y avait rien à faire. Car ce n'est pas du sang qu'ils demandent. Mais plutôt... la tête, ou le coeur, ou un poumon. Et ce ne sont pas le genre de personnes que l'on peut tromper.

- Tu es content maintenant ?

Poison, revolver, poignard, couteau de cuisine, noyade, feu, épée, grenade, gaz toxique... Et tant d'autres. Que n'avait-elle pas utiliser ?

*Noooon ! Je vous en prie ! Je vous en supplie !*
*Non ! Non ! Non ! Tu ne m'auras pas !*
*Une gamine ? Ils m'ont envoyés une gamine ? Hahahahaha... ha...*
*AAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH !!!!!*
*Tu... Tu ne vas quand même pas faire ça ?*
*Pourquoi ? Pourquoi moi ? Qu'est-ce que j'ai fait ?*
*Pourquoi... Pourquoi Maman est par terre ? Elle dort ?*
*...NOOOON ! Nooon ! Maman ! MAMAN !*

*Ah. Bien. Fais vite s'il-te-plaît. Et si tu pouvais éviter de trop me faire souffrir. Oui, une mort rapide et sans douleur s'il-te-plaît.*

Tant de voix... Trop de voix. Ca y est, Alexie allait avoir la migraine.


- Maintenant, t'es plus obligé de me suivre, fais ce que tu veux !
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyLun 30 Aoû - 14:37

Un grand coup de batte de base-ball dans une vitre. Un très grand coup. Lewis aurait aimé être en train d'y jouer, là, maintenant, tout de suite. Histoire de frapper un grand coup et d'entendre l'intérieur de la balle criser, cet espèce de BANG sec qui raisonne, puis voir la balle s'envoler, notre rage avec.

Non. Non j'ai pas envie de laisser derrière moi une chose pareille.

J'ai pas envie que ce soit vrai.

J'ai pas envie que l'Alex que j'ai devant moi soit une meurtrière.

Elle ment. Oui elle ment.

Et si qu'elle mente est un mensonge, alors j'y crois.

De toute manière, elle l'était avant que je sache. Alors ça ne change rien.

C'est bien cette fille que je connais.

Je la connais.

Et même meurtrière, cela ne change rien. Elle est là.

Peu importe le passé. Seul le futur et ce qu'on veut en faire nous définissent. Seulement parfois, le passé influence sur ce qu'on veut devenir. Il peut nous rattraper. Mais une personne dans le présent l'est parce qu'elle veut un avenir.

Alex, qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu veux devenir ?

Quelqu'un qui tue ? Quelqu'un qui donne la vie ?

Ou rien ?

Ne veux-tu rien devenir pour être ce que tu es ?

Je ne peux pas dire que je t'aime ou que je tiens à toi.

Mais tu m'intrigues, tu m'effraies, tu m'impressionnes.
C'est l'effet que me fait quelqu'un quand je veux le garder avec moi.

Une seconde de plus.

Deux secondes.

Une heure.

Un jour.

Une semaine. Un mois. Six.

Un an.

Dix.

J'aimerais bien. J'aimerais bien garder les gens plus longtemps quand je sens qu'il "m'attirent".
Mais c'est dangereux de prévoir pour dix ans, de se dire que rien n'aura changé dans dix ans.
Car dans dix ans, tout aura changer.
Alors, garder quelqu'un pour une vie ?
Jamais. Jamais il ne faut que cela nous effleure l'esprit.
Ça fait trop mal, les gens qui ont une carte de visite.
Ça fait trop mal, les touristes.

Les amis sur la plages. Les amours de vacances.
Les gens qui gardaient un truc dans leur dos et qui un jour sont obligés de nous le montrer.
Des trucs qui font peur.
Des trucs qu'ils font qu'un jour ils ne seront plus là.

Alix, pour toi, je sais pas. Je sais pas, peut-être que demain j'aurai tout oublié.

Mais dès maintenant, là, laisse-moi me dire "peu importe" et rester un peu moins seul avec toi.

Pas Oz. Pas Erwann. Pas James.

Lewis.

Moi.

Un bras qui se tend et agrippe la grille. L'autre fait de même de l'autre côté.


Ferme-moi cette porte. Ferme-moi cette foutue porte deux secondes. T'enfuis pas !


"Non. Je ne suis pas content."

Mauvais. Je crois que mes épaules tremblent.

Je crois que j'ai peur.

Peur d'elle ? Qu'elle me tue ?

D'elle oui. Qu'elle ait un jour l'idée saugrenue de m'occire, ça, je sais pas trop. C'est bien trop irréel dans ma tête. La mort, je connait. Le fait de tuer, ça ...

Mourir ...

Être tué.

C'est étrange comme ça ne sonne pas pareil pour moi !

Oui j'ai peur. Peur de la voix qu'elle prend. Comme si sa poitrine était sur le point d'exploser et qu'elle espérait pouvoir s'en sortir toute seule.

"J'aurais pas dû demander. Pardon."

Mens-toi, persuade-toi, fait ce que tu peux pour chasser cette angoisse soudaine et inutile qui t'anime lorsque tu penses qu'elle est là, tout près. Tu es juste derrière elle, juste là. Tu trembles. Tu pleures ?

Je tremble.
De rage, de peur, d'incertitude, quelque part d'excitation peut-être.

Mais je n'ai pas le droit de pleurer. Oz n'a pas le droit de pleurer. James n'a pas le droit de pleurer.

Mais je ne suis pas James.


"Mais ne dis pas ça comme ça ..."

Une goute d'eau sur le sol. Deux. Dix. Cents, mille, des millions.

Il pleut.

Cinq perle qui tombe dans le col de la jeune blonde.


Je suis Moi.


"NE DIS PAS ÇA COMME SI TU NE POUVAIS RIEN FAIRE D'AUTRE !"


Une grande lumière, un grand son qui gronde.

Orage.

Ô Désespoir.
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyLun 30 Aoû - 15:22

Elle ne repousse pas Lewis. Car s'aurait été inutile. Elle se contenta de le laisser faire.

Alexie passa une main dans les cheveux du garçon puis ouvrit la grille, doucement. L'orage tombait des yeux de Lewis. Elle attrapa doucement sa main et l'emmena vers un banc, pas très loin. Elle s'assit et le laissa pleurer. Sans rien dire. Elle avait envie de pleurer. Mais de toute façon, même si elle laissait ses larmes couler, elle ne coulerait pas. Parce que cela faisait trop longtemps qu'Alexie n'avait pas pleurer. Elle ne pouvait plus pleurer.


- Lewis... Ca y est, tu es calmé ?

Elle n'entendait pas sa réponse. Si tant est qu'il ait répondu. Elle n'entendait que le bruit d'un liquide qui coule. Souvenirs, souvenirs...

Du sang qui coule. Encore et encore. Une goutte, deux gouttes, trois gouttes. Encore et encore. Du sang qui coule encore et encore. Du sang.
Le sang, c'est poisseux. Le sang, c'est sale. Le sang, avec son goût de métal. Rouge. Rouge comme du sang. Comme la mort.


"Si tu veux revoir un jour tes amis, tu as intérêt à nous obéir."

Alors on obéit. Alexie n'avait plus de coeur. Parce qu'il s'était arrêté de battre lorsqu'elle avait commencé à leur obéir. Elle n'avait plus de coeur. Ou, du moins, elle n'avait pas jugé nécessaire de l'ouvrir.
Assassin. Voilà son titre. Assassin. Poupée. Jouet. Tueuse. Marionnette.


- Je n'ai pas le choix. Parce qu'il y a des gens que je veux protéger.

Alors il faut obéir. Pour les sauver. Pour survivre. Pour espérer les revoir un jour. Oui, un jour, peut-être...

- Je dois protéger Utopia. Pour les sauver, eux. Alors je dois obéir. En attendant d'avoir réunit tous ceux qui pourront m'aider.

Elle aurait tellement aimé les voir lui sourire une dernière fois. Mais ils l'avaient tout de suite emmener là où elle devait travailler. Et elle ne pouvait retourner les voir qu'après ses missions. Et elle n'avait plus le droit de leur parler. Juste les voir, de loin. Les voir rire, sans elle. Les voir jouer, sans elle. Les voir vivre... sans elle.

- Sais-tu ce qu'est ce que l'on appelle la... magie ?

Elle avait besoin de parler à quelqu'un. Besoin de mettre quelqu'un dans la confidence, ne serait-ce qu'un peu. Besoin de se libérer d'un poids beaucoup trop lourd pour une seule vie. Même qu'un tout petit peu.


Dernière édition par Alexie Utopie le Mer 1 Sep - 10:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyLun 30 Aoû - 15:51

X♪X

Je n'ai jamais compris pourquoi, ce jour là, j'ai laissé le gosse qui était en moi sortir.
J'ai jamais compris,vraiment, pourquoi il s'était mis à chialer comme ça sous l'orage, à côté de cette fille.
Peut-être que je pleurais pour deux en fait. J'arrêtais pas de me dire qu'elle ne devait pas avoir envie de pleurer, sur son visage. Et pourtant, j'avais l'impression, l'impression seulement, que sa voix tremblait. Qu'elle n'avait pas d'autre alternative.

Pas d'autre alternative.

Alors je suis resté là, comme un con, comme un gosse, assit sur ce banc, le visage dans les main.

Larmes.

Pluie.

Goutte à goutte, perles cristallines.

Oublier, je savais que j'allais oublier. J'allais oublier tout ce qu'elle me dirait cette journée en même temps que le torrent de larmes. C'était tellement inutile de pleurer.

C'est ce que pensait James.

Alors James allait effacer cette journée. Tout. Elle resterait là dans un coin de moi, dans un des tiroirs de la commode, dans la trop grande chambre d'enfant, dans la chambre de Lewis. Pas dans le journal. Nulle part.

Alex allait rester là, dans un petit tiroir de Lewis.

"Je n'ai pas le choix"

Tout le monde a le choix.

Pas d'autre alternative.

Tuer.

Effacer.

Décider de la vie.

De l'existence.

Prendre la place ...

De celui qui veille sur toi Lewis. De celui qui veille sur nous tous.
Qui c'est, Anne ?
Regarde dans ton cœur, et tu sauras un jour.


Anne !

Donner la mort est un crime.

Prendre la vie est un crime.


Lewis resta là, sous la pluie, à écouter. Sans vraiment essayer de comprendre. Ça ne servait rien de comprendre tout maintenant. Ça viendrait ... Ou pas. Il n'avait pas besoin de tout comprendre. Il empilerait tout dans la petite boite. Il mettrait tout dans la petite boite marquée "Alexie" au feutre noir. Oui, désormais, il y aurait Alex, et Alexie. Alexie, ce serait Lewis. Et Alex, Oz. James. Voilà. Et dans la petite boite d'Alexie que les autres ne trouveront jamais, Lewis va mettre tous les mots, aussi embrouillés soient-ils. Ils va les mettre là, bien précieusement, et ne les ressortira que lorsqu'il voudra comprendre.

Comprendre qui sont "eux". Protéger Utopia. Réunir ceux qui pourront l'aider.

L'aider à quoi ?


Alors, tu te bats, au fond ? Je préfère ça. Je préfère ça.


"Sais-tu ce qu'est ce que l'on appelle la... magie ?"

Lewis resta un moment la tête penchée en arrière, laissant la pluie lui laver le visage, faire confondre les restes, les débris de larmes à l'eau pure qui coulent, tombent. Silencieusement. L'orage gronde encore. Un voix cassée.

"Un trucage. Le lapin blanc dans le chapeau."

Puis après un long silence, il remet sa tête droite et regarde un horizon imaginaire. Une voix enrouée.

"Ou quand l'impossible devient possible."

Ses paupières se closent.

"Pardon. Je confonds avec le mot "Miracle". Je ne crois pas à la magie."

Lentement, il tourne ses yeux rougis vers la jolie blonde, l'air fatigué. Pourquoi se sentait-il si exténué ? On aurait même pu deviné des cernes sous ses yeux. Il en avait peut-être : ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas pleuré.


Je n'ai jamais compris pourquoi, ce jour là, j'ai laissé le gosse qui était en moi sortir.
J'ai jamais compris,vraiment, pourquoi il s'était mis à chialer comme ça sous l'orage, à côté de cette fille.
Peut-être que je pleurais pour deux en fait. J'arrêtais pas de me dire qu'elle ne devait pas avoir envie de pleurer, sur son visage. Et pourtant, j'avais l'impression, l'impression seulement, que sa voix tremblait. Qu'elle n'avait pas d'autre alternative.

Pas d'autre alternative.


"J'ai peur de croire aux miracles"

Alors je suis resté là, comme un con, à la regarder, affalée sur le banc, fixant ses yeux bleus perdus dans le vague du désespoir.
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyLun 30 Aoû - 16:32

- Non. Miracle et magie, ce n'est pas la même chose.

Elle respirait à grosses bouffées, comme si elle manquait d'air. Mais c'était un peu le cas. Lewis avait pleurer sur ses poumons....
Lewis ne comprenait pas. Peut-être qu'il ne voulait pas comprendre. Mais Alexie allait lui expliquer quand même


- Et les miracles existent. Nous sommes juste trop bête pour les voir. Un enfant qui nait, c'est un miracle. La guérison d'une maladie, c'est un miracle. Un mariage, c'est un miracle. L'amitié est aussi un miracle. Nous attendons de grandes choses, mais rien que ces petites choses sont des miracles.


Elle arrêta de parler. Pas trop d'informations à la fois. La jeune fille sortit de sa poche un médicament pour son mal de tête. Ce truc était une vraie drogue : ça vous choutait à moitié. Mais sans la dépendence.

- Ensuite, la magie. Je ne te parle pas de l'art de l'illusion, mais de la magie. Contrairement à ce que l'on croit, cela existe. Mais d'une manière différente.

Oui. La magie. La raison pour laquelle elle ne peut pas s'enfuir avec ses mais. La magie. Parce que seule la magie les maintient en vie.

- Premièrement, c'est la magie qui nous choisit, pas l'inverse. On nait avec ou non. Et on ne peut pas l'apprendre si on n'est pas compatible. Plus on est compatible, plus on peut faire de choses. Et inversement. Deuxièmement, ce n'est pas faire apparaître des arc-en-ciels ou des lapins. La magie augmente nos capacités. Lorsque certaines de nos capacités ont été augmentées, elles deviennent des dons.

Oui. Des dons. Tellement de dons différents qu'Alexie doit trouver. Pour réussir à les sauver. Parce qu'eux seuls la font encore vivre. Parce qu'eux seuls ont réussit à lui faire ouvrir son coeur.

- Les dons peuvent être n'importe quoi. La magie peut augmenter notre charisme ou notre intelligence, notre mémoire, notre sensibilité, notre vision... Lorsque quelque chose est augmenté de manière incroyable, cela peut avoir certaines répercussions. Par exemple, si la vision est augmentée de cette manière, on peut commencer à voir à travers les murs ou les objets.

Elle soupira. Mais à quoi elle pensait ? Bien sûr que Lewis ne s'intéressait pas à ça, pas la peine de l'embêter ! Alexie regarda le ciel

- Mais je dois t'ennuyer avec tout cela. Désolée. En plus, tu ne sais même pas pourquoi je t'en parle...
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyLun 30 Aoû - 17:12

Immobilité. Paroles mélangées au son de l'eau qui coule, tombe, ruissèle. Son du tonnerre. Mots. Mots. Mots.

Une excuse. Une affirmation. Un légers silence. Lewis tourne la tête.

Ils sont trempés.


"Tu cherches des gens ... Compatibles ?"

Je ne sais pas si j'y crois. À vrai dire, je m'en fous. Elle pourrait me raconter des craques, j'écouterais quand même. J'essayerai quand même. De parler, de comprendre. Même si c'est imaginaire.

Oz lui aurait tout renvoyé à la gueule en disant avec un grand sourire mesquin "T'as beaucoup d'imagination" ou un truc dans le genre. Mais maintenant, Oz se la ferme, James se la ferme, ils sont loin, loin ...

Je ne crois pas que j'y crois, je ne crois pas que j'ai envie que ce soit vrai. Mais comme d'habitude, je vais me cacher derrière les mensonges, je vais les confondre avec la réalité. Ainsi tout est un mensonge, tout est une réalité. Quelque part, tout est vrai.

Là, tout de suite. Alex et tout ce qu'elle raconte existent. C'est vrai.

Alors moi aussi, le temps d'une averse, je vais y croire. Au moins faire semblant d'y croire. Et puis, même, même si je n'y croit pas, essayer de comprendre son monde.

Parce qu'au fond, je crois que elle, au moins, elle y croit.


"Voir derrière les murs et dans les objets ... Cool."

Un ton mort. Maussade. Un mot ironique. Et puis, sur le même temps nonchalant :

"Et voir à travers les gens, ça existe aussi ?"

Tu m'as "vu", tout à l'heure ? c'est ça ?


Les miracles. C'était beau ce qu'elle disait sur les miracles. Et c'était sans doute vrai. Mais les miracles aussi vont dans la boite. Ils n'en ressortiront pas.

Au fond il le savait déjà, Lewis, que ce genre de choses étaient des petits miracles, de très grands miracles. Mais lui, le seul miracle qu'il avait espéré, c'était ...

"Si tu y penses très fort, les rêves se réalisent. Si tu fais tout pour y arriver, tout devient possible."

"Rendez-moi Sister Anne !"

Elle n'est pas revenu.

J'ai prié, j'ai prié tellement fort, j'ai appelé tellement fort son nom, j'ai cherché partout, j'ai creusé pour chercher sa tombe, je ne l'ai jamais retrouvé. Elle ne m'a plus jamais sourit, elle ne m'a plus jamais pris dans ses bras. Elle a disparut de ma vie, comme ça. La dernière chose que j'ai vu d'elle à part ses livres et ses images, ses jolies bougies blanches et ses vêtements sans couleurs, c'était un cadavre vide, au visage trop pâle et au sourire mort.

On m'a dit, à l'enterrement : "Dis au revoir à Sister Anne". J'ai pas voulu. Elle n'était pas là. Et même si elle avait été là, comment j'aurais été capable de lui dire au revoir bien gentiment ? J'ai couru pour essayer de l'attraper, mais on l'emmenait déjà loin, loin ... Hors d'Utopia. Elle n'a pas été enterré ici. J'ai pas pu suivre la marche funèbre. Je me suis arrêté à la grande porte, et puis j'ai pleuré dans ses affaires un fois dans la maison.

Moi aussi j'aurai besoin de calmant. Il faut que j'y pense en rentrant.

J'ai voulu tellement fort un miracle que je suis passé à côté de tous les autres.

Enfermé dans la boite, les souvenirs, les miracles, la magie, tout dans la boite ouverte qui ne se refermera que quand reviendra le soleil.

Un silence encore, sous l'eau qui tombe.


"Donc ? ... Comment tu vas faire ?"
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyLun 30 Aoû - 19:02

- Tu n'y crois pas, hein ? Dans un sens, le contraire m'aurait étonnée.

Elle se mit à rire. Elle allait tout révéler. Parce qu'elle avait besoin d'aide. Parce qu'elle avait besoin de quelqu'un. Parce que Lewis était trop bête pour vraiment comprendre. Parce que... Parce que. Parce que son coeur explosait à chaque battement. Elle prit sa tête entre se mains et commença à parler.

-Voir à travers les gens. Si tu veux dire comme à travers les murs, oui. Les gens ne sont pas plus consistants qu'un mur de pierre. Si tu veux dire, voir à l'intérieur d'eux, c'est différent. On ne peut pas voir à l'intérieur de quelqu'un. Mais lorsque la compréhension de quelqu'un est poussée à fond, il peut comprendre les pensées des personnes qui l'entourent rien que par leurs gestes. Du coup, beaucoup de personnes ont cru qu'ils s'agissaient de "lire dans les pensées". Mais c'est différent.

Elle eut un soubresaut. Elle avait froit. Ils savaient ce qu'elle faisait et lui feraient payés. Mais c'était trop tard. Elle ne pouvait plus s'arrêter.

- On peut lire dans les pensées de quelqu'un, mais c'est d'une telle complexité que l'on risque d'en perdre soi-même la tête. Personne ne le fait. Cela demande une totale maîtrise de soi-même, de ses dons et savoir arrêter tous les sentiments, émotions, sensations, souvenirs, idées, pensées que l'on pourrait avoir pendant ce temps. Autant dire que c'est quasiment impossible.

Alexie avait pe... Non, pas peur. Elle avait mal. Mal de vivre. Mal d'être séparée de ses amis. Mal d'être une marionnette. Mal de savoir que chacune de ses actions peut coûter la vie à quelqu'un.

- Ce que je t'ai fait, c'est de l'hypnotisation. C'est beaucoup plus simple. Mais je ne peux pas t'expliquer. L'hypnotisation vient avec la persuation. Un de mes dons, c'est ça : la persuation. Je peux te persuader de tout ce que je veux.

Elle sortit un couteau de son sac.

- Et je vais te le montrer.

Elle prit sa main et lui fit une profonde entaille. Le sang coulait. C'était une blessure assez importante pour que l'infirmière vous fasse passer avant tout le monde. Elle prit juste la main et commença à parler. Ses yeux étaient étranges. Perçants. Terribles. Hypnotisants. Elle regardait Lewis dans les yeux.

- Ce n'est rien. Ce n'est qu'une entaille. Regarde, tu n'as déjà plus mal. En plus, le sang a déjà arrêté de couler. Tu vois, il ne reste même pas de croûte. Ce n'est rien.

Elle essuya la main du jeune homme avec un mouchoir. Il n'y avait plus rien. Le sang ne coulait plus, et il n'y avait pas la moindre trace du geste de la jeune fille.

- Tu me crois maintenant ?

Elle essuya le couteau et le rangea. Si Lewis n'avait pas encore peur d'elle, cela devait avoir changer son avis. Mais bon. Elle avait besoin de cela pour le convaincre.

- Et, pour répondre, je ne sais pas comment je vais m'y prendre.

Elle mis ses pieds son le banc et posa son tête sur ses genoux.
La jeune fille cacha sa tête dans ses bras.
Elle dit dans un murmure presque inaudible :


- Tu es compatible...
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyMar 31 Aoû - 14:30

Un demi-sourire dans le vague. Ils avaient bien l'air con, là, tous les deux sous la pluie, à juste se parler d'un truc qui n'existe pas. Enfin qui n'était pas vraiment censé exister. N'exister que dans l'imagination de quelques personne dont Alexie. N'exister que dans leur tête.

Sauf qu'elle lui donna la preuve que ça existait physiquement : pour lui aussi.

Coupure. Sang.


"Hey, putain tu fous qu--"

Pas le temps de finir. Quelque chose lui tenait déjà la tête pour que ses yeux soient bien en face de ceux d'Alexie. Chaque mot devient mélodie, mélodie devint ordre. Puis vérité.

Vérité.

Lewis pensait, non, savait que ce qu'il y avait là dans sa main n'était qu'une petite entaille. Une entaille de rien du tout. Une égratignure. Un truc qu'il se fait tout les jour en sport et qu'il ignore.

Un coup de mouchoir, et plus rien.

Lewis se réveilla et secoua la tête, toucha avec anxiété sa main : il ne sentait rien, sur le bout de ses doigt, seul sa propre chaire, nette, comme toujours. Pas une ouverture, pas un renflement.

Un frisson.


"Là, tu vois, je commence à flipper."

Lewis fut trop occupé à regarder de long en large sa main, à essayer de se rappeler de ce qu'elle avait fait dessus, elle était toujours propre, en bonne santé, pour répondre un gentil "Tiens, je sais pas pourquoi je m'en doutait" à Alexie avouant qu'elle ne savait absolument pas comment faire. Ce n'était plus de l'illusionnisme :

Son subconscient avait adopté la vérité que lui avait démontrer par a + b Alex.

Et puis d'un coup il fut beaucoup moins occupé à fixer sa main lorsqu'il l'entendit annoncer d'une petite voix :


"Tu es compatible..."

Un silence. Immobilité.

"C'est bon. Là, je flippe."

Le roux laissa tomber sa main et se rassit correctement sur le banc en se passant l'autre main dans les cheveux, en se frottant la tête avec frénésie, comme pour faire sortir de la poussière ou des poux. Il se mordait les lèvres et fronçait les sourcils, avait envie de ... De quoi d'ailleurs ? Il voulait faire quoi ?

La connerie est trop grosse pour être mise en boîte ?

Ça, ce truc là, ça dépassait la petite boite dans laquelle il avait prévu de ranger le dossier "Alexie". C'était un peu trop énorme pour le mettre dans le tiroir. Ça raisonne, ça gonfle, ça réagit avec le reste de la conversation, ça prend de plus en plus de place :


"Tu es compatible"

Traduction, "J'ai besoin de toi dans cette histoire qui dépasse de loin l'entendement".

Merde.

Panique.

"Les gens à qui tu obéis, je suppose que c'est pas de bonté de cœur ? Qui c'est ? Ils utilisent ..." il regarde sa main et la lève vers elle, recroquevillée, ne semblant même pas avoir besoin de regarder pour comprendre "... ça ? Ils utilisent le ... ce truc là et ils ..."

Il n'osait même pas utiliser le mot "magie". Ce mot pesait maintenant trop lourd dans son vocabulaire. D'un coup ils s'arrêta, se releva et se mit en face de la jeune fille, s'accroupit pour être en face d'elle.


"Les trucs comme ... "les sauver", "Je n'ai pas le choix", "je dois obéir" ... Quelqu'un te fait du chantage ?"

Un espèce de puzzle terriblement incomplet se dessinait malgré lui dans l'esprit de Lewis, les pièces sortant une par une, à une vitesse trop folle de la boite pour qu'il puisse la refermer, la refermer avant de comprendre, de comprendre la moitié bancale d'un Tout dont il ignorait tout.

Merde. Merde !

"Réunir les gens qui pourront, t'aider, tu crois - Tu crois que ces gens pourront t'aider ? Ça veut dire quoi, au final être compatible ? Être capable de faire des trucs ... Comme ça ?"

Tout s'embrouille. Tout. Trop vite. Putain, referme, referme cette foutue boite !


"Que tu dises que je sois capable de faire ces trucs est complètement dingue, mais ça passe encore ! Mais tu crois vraiment que je suis capable de t'aider contre un truc comme ça ? Et vu la tête que tu me fais, ça à l'air, je sais pas, un peu énorme tu vois ?!"

Ouais. J'ai peur. Là j'ai peur. J'ai peur que ma petite vie tranquille vire sur un rail que je ne comprends pas. Et ce rail, c'est Alex qui me le sert sur un plateau d'argent. Et je me connais : si je m'engage, je risque de faire des conneries, de prendre ça à la légère ...

Pourquoi je me pose la question au fait ?

C'est pas comme si j'étais obligée d'y aller !

Et pourtant non, non je veux pas ...

Je veux pas la laisser dans cette position et me barrer en courant.

Je peux pas m'empêcher de rester là au lieu de courir.

Je veux pas. Je PEUX pas.

L'image d'elle devant un cadavre. Impassible. Seule.


"Alex, répond-moi, dis moi que c'est une blague si tu veux, j'te croirais, mais pité réponds là !"
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyMar 31 Aoû - 20:35

- Des réponses ? Tu veux des réponses ?

Mal à la tête. Le médoc n'est pas assez efficace. Encore un. La douleur est insupportable. Trop de souvenirs. Trop de pensées. Libérer tout cela. C'est un ordre. Un besoin... vital.

- Je ne blague absolument pas. Je te jure que j'aurai préféré te dire "Ah, je t'ai eu ! C'est une blague." Mais j'aurai menti. Pas que je ne l'ai jamais fait. Juste que... Pas cette fois. Parce que j'avais besoin de le dire à quelqu'un.

Envie. Désir. Besoin. Ce sont des choses bien différentes.
Mal à la tête. Tellement mal... Mais où sont les médocs ?! Mal... Mal...
Comme un coup de marteau. Le cerveau se cale au rythme du coeur.
Mal à la tête...


- Ensuite... Oui. Tu peux faire des trucs spéciaux. Mais lesquels ? Je ne sais pas. Le flacon rouge que j'ai utilisé contre toi sert à calculer le taux de compatibilité. Mais n'essaie pas de le faire contre moi, ça ne marche pas. Pourtant, j'ai essayé. Et je suis compatible. Mais le flacon vire toujours au noir.

"Bah alors, Alexie ? Qu'est-ce que tu fais ? On t'attends ! Allez, viens."
Oui. Venir... Mais où ? Aller où ? Et pourquoi ? Comment ?
Mal à la tête. De plus en plus douloureux. Le marteau s'est changé en masse.


- Eux, ce sont les personnes qui contrôlent Utopia et tout ce qui va avec... Dont la source du flux de magie de la ville. Ce sont ces personnes qui décident qui devient Élu ou non. Et ils le font des années à l'avance pour déterminer les compatibles des non compatibles.

"Tu as pu sortir aujourd'hui ? C'est vrai ? Alors, comment c'était ? ... ... ... Je le savais ! Tu as tellement de chance !"
Mal à la tête. Les médocs. Non, pas maintenant. Ou ce sera l'oubli. Après. Même si c'est douloureux.
Tenir. Pour eux. Pour espérer un jour les revoir.


- Ils font ça en maternelle. Ils placent des échantillons dans la nourriture et observent les réactions des enfants. Ceux qui vont manger et ceux qui refusent. Ils font ça plusieurs fois, avec différents types de nourriture. Ceux qui refusent toujours de manger sont les non-compatibles. Ils le sentent. C'est comme lorsque les tout-petits essaient de faire rentrer le carré à travers la forme ronde.

"Pourquoi nous on a pas le droit de sortir ? Tu nous ramèneras des souvenirs, hein ?"
"Ouais, et on ferra la fête, comme la dernière fois ! Meilleurs amis pour la vie !
"Oui ! Pour la vie !"
Pour la vie... Mais laquelle ?
Mal à la tête. Envie de les voir. Continuer. Quoi qu'il arrive, continuer.


- Et... Oui. Enfin non. Ils ne me font pas du chantage. Ils font des menaces. Mais rassure-toi, ils ne peuvent pas utiliser la magie. C'est pour ça que dès qu'ils voient un compatible un peu puissant, ils en font un Élu. Pour mieux les contrôler.

Pour décider. Pour contrôler. Pour manipuler.
"Tu n'auras plus le droit de leur parler. Nous leur donnerons tes cadeaux, et tu auras le droit de les voir, mais de loin. Et ils ne te verront plus jamais. Compris ?"
Pour rester à jamais les seigneurs.
Mal à la tête. Envie de pleurer. Pas possible. Pas le droit.


- Oh... Je suis désolée, je n'aurais pas dû t'en parler... Tu n'étais pas prêt...
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyMer 1 Sep - 17:16

[Bon, je considère que tu te sens pas bien ... Et que Lewis a beaucoup de gens sympas qui l'entourent, sinon ça ferait longtemps qu'il serait out en faisant ça. Oui les adultes laxistes EXISTENT !]

X♪X

Ça fait mal ?
Dis, ça fait mal ?

Pilules. Médocs. Vite. Mal.

Ne, ne ! Ça fait mal ?

TAIS-TOI !

Panique.
Paumé. Je suis paumé.

Je m'inquiète. Je sais plus.


Paumé.

"Alex ? Alex ? Qu'est-ce qu'il t'arrive là ? Alex ??"

Putain, je déteste perdre le contrôle.

Tu as froid ? Faim ? Mal ?
Ça fait mal ?

Saloperie de mémoire.

Saloperie de pluie qui inonde de partout.

Tu as froid ? Tu as peur ? Tu es perdue ?

Trop gros. Trop gros pour entrer dans la petite boite. Il faut pas une boite. Il faut un carton,. Un très grand carton. On cherche la boite, le moyen de contenir ça, mais ça va trop vite. Le puzzle, les pièces manquantes, le labyrinthe qui se forme, trop grand, trop grand, immense ...

Les nouvelles pièces arrivent. Le labyrinthe est complet. Le puzzle est résolu. Les pièces toutes à leur place. Et ce puzzle est un mur, des murs entiers, il s'est changé en dédale infranchissable.

Et elle, qui semble être sur le point de tomber dans les pommes.


"Putain Alex, réveille-toi ! Oh !"

Lewis, en secouant Alexie, semblait réfléchir. Mais il y a trop de choses auxquelles il devrait défléchir. Il ne pouvait pas réfléchir. Il ne pouvait que se repasser inlassablement les mots et les images dans la tête.

"AaaaAARG ! PUTAIN DE MERDE FAIT CHIER !"

Lewis se relève et prend Alexie par les bras pour la faire monter sur son dos, lui fait mettre les bras autour de son cou et prend ses jambes.

Putain de pluie.


"Je t'emmène chez moi, ok ? Pas chez moi, mon ancienne maison. T'entends ? Je t'emmène, tu vas attraper la crève et moi aussi ! Tu m'entends Alex ? Si tu tombes dans les pommes je te promets que j't'en colle une ! Tu pourras m'la rendre si tu veux mais je t'en colle une !"

Panique. On arrête de réfléchir. Besoin de médoc. Le dortoir des Élu est trop loin.

La résidence d'Anne.

Foutue pluie. Tout est presque noir. Tout est inondé.

De larmes. Je crois que j'étais inondé de pluie, trempé moi aussi, mais je me foutais plus de cette pluie que de mes larmes.

Et je sais pas pourquoi, de ses larmes à elle, qui ne viendront jamais.

Alors j'ai couru sous la pluie. Dans les rues vides. Coulantes. Qui coulaient au rythme de l'eau, se changeait en lit de ruisseaux, de torrents indomptable.

Cherche la bonne rue, le bon numéro.

"44, Avenue Ange-Croix, Quartier résidentiel d'HoneyCake."

Sur le chemin, dizaines d'autres informations filaient. La cuisine, le salon. Dans la cuisine, le robinet, pour de l'eau. Il fallait boire. Les vêtements allaient être trempés, dans la chambre, dans son ancienne chambre il avait encore des fringues. La douche était à côté. On était dans l'après-midi, les nouveaux proprios étaient pas encore rentrés. La clé, où est la clé ...

Sous le tapis.

Cross Angel Avenue. 30. 32. 36. 40. 42. 44.

La pluie, encore la pluie. Les nuages d'un bleu sombre qui surplombaient le ciel. Le porche du numéro quarante-quatre. Lewis fait descendre la fille contre la colonne, histoire qu'elle ne s'étale pas au sol. Il s'accroupit et soulève le tapis, rien. Il se relève, se cogne le poing contre la tête. Souviens-toi , souviens toi ... Il fixe soudain le vase bleu, vide, sur le côté de la porte, devant une petite fenêtre. Il plonge la main dedans. Bingo.


"Les proprios m'ont à la bonne. Deux profs, ils sont sympas. J'habitais ici avant, ma chambre est toujours là. Il y a sûrement de l'aspirine dans la cuisine."


La maison de Anne.

La maison qu'ils ont vendue.

Qui ça, ils ?

Jamais su.

Jamais posé la question.

Maintenant, ce "ils" prend des formes effrayantes.

Il enfonça la clé dans la serrure et tourna la poignet.


"Tu peux marcher ? Entre. Vas t'assoir sur le canapé, là. J'vais t'servir un verre d'eau."

Il ouvrit, entra, la fit entrer, courut presque vers la cuisine et s'exécuta. Il prit le verre et un paquet d'aspirine trouvé dans les placards et les posa sur la table basse.

"J'vais téléphoner pour dire que j'suis passé."

Elle semblait avoir vraiment mal à la tête. Pas comme si elle avait de la fièvre. Autre chose. Trempée aussi. Comme lui. Elle était trempé. Ils étaient restés sous la pluie trop longtemps.


"Si tu veux, tu peux aller utiliser la douche. C'est à l'étage, la porte de bout, c'est marqué en gros. La salle juste à côté, c'est ... C'était ma chambre, pas grand chose a bougé depuis. Dans le placard, y aura des fringues, le temps de sécher les tiens. Enfin tu ferais mieux, tu vas attraper la crève sinon."

Il passerait après elle. Il se dirigea vers l'autre bout de la pièce et décrocha le téléphone, ouvrit le tiroir du meuble sur lequel il était posé et regarda les numéros de portables des deux jeunes adultes. Il regarda l'horloge, cligna légèrement des yeux en se disant qu'il pensait trop à Anne et qu'il fallait qu'il aille chercher ses médicaments, puis composa le numéro de la jeune femme en espérant qu'elle ne soit pas en train de travailler.

Tuuuuuut ... Tuuuuuut ...

Décroche.


"Allô chéri je t'ai déjà dit de pas m'appeler au travail comment ça se fait que tu sois à la maison ?
- Mademoiselle Hotskin ? C'est Lewis à l'appareil.
- Erwann ? Bah, pourquoi c'est le numéro de la maison qui s'affiche ?
- Je suis chez-vous. J'ai eu besoin de m'arrêter ici ...
- Erwann, tu sèches encore les cours ?
- Oui, je sais désolé, mais c'était pas prévu que je passe ici, je suis désolé. Je remettrais les clé là où je les ais trouvé en repartant si vous n'êtes pas revenue d'ici-là. C'était juste pour prévenir que j'étais passé, j'vous promets que je rangerais tout le bordel avant de m'en aller.
- Erwann, tu sais bien que tu ne devrais pas ...
- Oui, je suis désolé.
- Ta voix est bizarre, il est arrivé quelque chose ?"


Réfléchit. Donne une truc plausible. Ou un truc qui fonctionne toujours.

"À vrai dire, j'ai commencé à avoir la migraine et la pluie a commencé à tomber. Mes médicaments sont encore dans la salle de bain pas vrai ?
- Bien sûr... Remporte-les cette fois-ci.
- D'accord.
- Bon je m'occuperais de prévenir Cobb. Pas la peine de l'appeler. Mais un jour tu sais bien que tu vas te faire attraper, et ne compte pas sur nous pour te couvrir à ce moment là !
- Je sais. J't'embrasse Mel.
- Tu m'embrasseras quand tu ne sècheras plus pour squatter chez nous, va.
- Ok. Merci. À plus."


Raccroche.

Pfiou.

Alex, donc ... Elle était déjà partie se doucher ?


[Bon d'accord, faut être vraiment sympa pour laisser un gamin squatter chez toi sous prétexte que c'est son ancienne maison, mais voilà, ça fait partie de l'histoire à mon lewis d'amûr ♥ Tout le monde l'aiiiimeuh c'est pour ça qu'à l'école il est infâme. Pourri gâté.]
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyMer 1 Sep - 18:23

Enclenchement du nettoyage complet.


Déclenchement de la mise en route automatique.


Alexie se leva. Elle était dans une maison. Laquelle ? Elle ne savait pas. Mais dans une maison. Douche. Quelqu'un lui avait parler de douche. C'était Lewis, non ? Elle ne savait pas. Mais c'était quasiment certain.
La jeune fille ne s'embarrassa pas de ces détails. Elle commença à avancer en titubant vers la porte. Elle n'avait même pas vu le cachet d'aspirine.


Mise à jour des programmes en cours 0%... 25%... 45%... 75%... 100%
Mise à jour des programmes terminée.


"Étage. Porte du bout." Sans vraiment reprendre conscience, elle se dirigea vers la porte en question. De manière étrange, en marchant comme si elle était bourrée, évitant tant bien que mal de trébucher sur les marches, se rattrapant au dernier moment. Elle se cognait aux murs, mais n'y prêtait pas attention.

Nettoyage des fichiers en cours 0%... 25%... 45%... 75%... 100%
Nettoyage des fichiers terminé.


Douche. Elle trouva la salle de bain, et verrouilla la porte. Dans sa poche, elle trouva un petit flacon bleu avec une étiquette "seulement dans le cas 8". Elle l'ouvrit et bu une gorgée. Infecte. Mais nécessaire. La jeune fille referma le flacon et le rangea. Le goût de la mixture la fit frissonner.

Vérification anti-virus en cours 0%... 25%... 45%... 75%... 100%
Vérification anti-virus terminée.


Alexie se déshabilla lentement, et mit ses vêtements à sécher de manière à ce qu'ils ne soient pas abîmés. Ensuite, elle entra dans la douche, en faisant attention à ne pas glisser.
L'eau glicla sur son visage. Froide. Chaude. Tiède. L'eau glissait le long de son cou, de ses cheveux, de son dos. Glissait jusqu'au sol. L'eau bienfaitrise qui réveillait les membres engourdis de la jeune fille.


Suppression des fichiers inutiles en cours 0%... 25%... 45%... 75%... 100%
Suppression des fichiers inutiles terminée.


Alexie se lava lentement, pour mieux profiter de la douche. Elle était encore à moitié sonnée. Les médocs. La pluie. Les souvenirs. Tout. L'eau évacuait ses soucis. Ou du moins, lui permettait de les ranger, de les classer, de les étiqueter.
Elle ne pouvait pas oublier. Mais elle pouvait atténuer. Oui, atténuer.
Elle continuait à se laver, même si elle savait déjà qu'elle était propre.


Redémarrage.

La jeune fille sortit de la douche et s'enroula dans une serviette. Elle se dirigea vers la chambre et ouvrir le placard. Elle prit une chemise noir et un short. Les seules choses qui étaient à sa taille. Enfin... La chemise était trop grande pour elle et le short était tellement court, qu'on le voyait à peine sous la chemise.
Puis, elle commença à redescendre, en silence.


Redémarrage terminé.


Fin de la mise en route automatique.

Alexie retourna dans la salle et vit l'aspirine. Elle l'avala d'une traite, même si elle n'avait plus mal à la tête. Pour se réveiller. Elle s'assit dans une chaise et attendit un moment.
Tout son corps tressaillit.
Elle était réveillée. De nouveau prête. Opérationnelle.
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyJeu 2 Sep - 18:40

Lewis était là, en jean, torse (taillé en V) nu allongé sur le canapé perpendiculaire, la tête sous son haut humide.

À moitié endormit.

Complètement exténué.

Somnolant, il ne remarqua même pas tout de suite qu'Alexie était revenue dans des fringues trop courtes (très sexy peut-être, mais sur une fille ... Enfin, Alex n'était vraisemblablement une fille. Elle était ce genre de petite chose qui sont ou mignonne ou effrayante quoiqu'elle porte. Et en l'occurrence, la blondinette dans les fringues de Lewis, c'était mignon. Ravissant, peut-être, mais en tout les cas mignon.).

Ce qu'il fit avant de le remarquer ?

Tourner la tête en tirant sur ses vêtements pas secs, regarder sur le côté, la voir déjà toute fringuée comme il fallait (ou pas d'ailleurs) avec ses yeux mis clos l'air complètement paumé, largué, pas réveillé, pas frai tout pourri //SBAM//// attendre trois secondes le temps que ça monte au cerveau.

Après ? Il s'est relevé en sursaut et sans dire un mot de plus que "fait comme chez toi" il se mit à courir vers l'étage. Loupant les marches par cinq fois dans les escaliers, il se précipita dans la salle de bain pour ouvrir le miroir-armoire et farfouiller pour trouver ses médoc tout en pensait beaucoup de chose à la fois, et uniquement les mauvaise (oui pas de bol).

Alex est trop mimi.
La magie, c'est Weird.
Alex ressemble à une petite sœur.
J'aimerais pas que d'autre la voie comme ça.
J'ai beaucoup pensé à Anne. Anne est dans la maison ?
An,ne est rentrée ?
Anne est morte ?
Merde. médoc.
Alex pourrait vraiment être mignonne si elle était moins brutale.
Rectification, elle est déjà mignonne. Mais elle est quand même brutale.
Médoc !

Lewis ouvrit la boite en combattant les spasmes qui le secouait et se vida presque une dizaine, une poignée de petites pilules blanche dans le creux de la main, frénétiquement, pour se les mettre dans la bouche, en faisant tomber une grande part au sol. Après ça il se laissa simplement tomber au sol, le dos contre la vitre de la cabine de douche. Le temps que les petites comprimés passe dans sa gorge et arrive dans une partie de son corps qu'il ne pouvait plus sentir, il resta les yeux dans le vague, les lèvres tremblantes. Puis, peu après, il baissa la tête et se laissa choir, complètement détendu, aussi rigide qu'une limace en loque.

Plusieurs minutes passèrent ainsi. Il se passa la main sur le visage et soupira un grand coup. Il ne pris pas la peine de ramasser ce qui était tomber parterre et se releva en se tenant le front. Il s'avança vers le lavabo et se passa la tête sous l'eau gelée, puis releva le visage, se redressa, claqua la porte de l'armoire pharmaceutique. Il tourna sa tête, un peu, faisait choir au sol quelques goutes d'eau restée dans ses cheveux décidément trop longs pour ce genre d'opération, et tomber nez à nez avec les vêtements de son invité (enfin, c'est lui qui squatte <<") avec qui il eu une joute visuelle des plus redoutables.

Cela bien évidement avant qu'il ne s'avance pour aller les regarder d'un peu plus près, juste pour savoir de quelle couleur était son soutif ///SBAM///

Après u soupire, il regarda par le vitrail qui faisait office de fenêtre dans la pièce, constatant que la lumière ne revenait toujours pas. Il s'avança vers la douche et souffla un bon cou avant de défaire sa ceinture, laisser tomber son jean, son sous vêtement et s'engouffrer pour très longtemps sous une cascade d'eau brûlante, accroupi, la tête dans les genoux et les bras reposant sur sa nuque, ses grandes mains trainant sur le haut de sa colonne vertébrales.

Bien paumé.

Qu'est-ce qu'il foutait ?

Il avait du mal à respirer, malgré les médicaments. Peut-être à cause des médicaments aussi. Et puis, la température de l'eau était peut-être une peu trop élevée aussi. Merde. Qu'est-ce qu'il devait faire là ?

Ranger, remporter des affaires vers le dortoirs. Faire sécher ses fringues.
Et après ... Et après ...

Respirer. Penser à respirer. Tout allait bien.

Un coup de tonnerre.

Après, il fallait ... Il fallait ...
Qu'est-ce qu'il devait faire ?
Qu'est-ce qu'il fallait faire ?
Qu'est-ce qu'il allait faire ?

Dans le salon, la lumière est allumée. La pièce est lumineuse et bien entretenue. Le salon jouxte à la salle à manger et la cuisine Américaine séparée du reste de l'espace par un demi-mur. Les meubles en bois ont été choisis, il est clair, et accordé par les soins d'une femme. Sur les commodes, les photo d'un jeune couple portant tout deux des lunettes, un peu partout. Les canapé en cuir gris accordé au tapis de même couleur, les murs repeint d'un jaune clair d'une fraicheur incontestable, le sol de marbre donnent une atmosphère naturelle de luminosité. Malgré la pluie, l'intérieur ne semblait pas être affecté. Une plante ici ou là agrémentait le tout.

Univers, atmosphère gai. Une vielle carcasse remise à neuf et bien nettoyée. Une vielle maison qui en avait vu passer avant eux.

Sur le bord de bois blanc de l'arche qui s'ouvre sur les escaliers, on peut voir en regardant sous la peinture : des traits au feutre de couleur ou noir, à distances irrégulières, avec des dates, montant sur le rebord, s'arrêtant à environ un mètre trente du sol.

Sur le lustre en fer forgé noir, des cristaux pendent. Entre les cristaux, des photos découpées en forme de losanges et pendues là aussi, comme égarée entre les morceau de verres. Un visage de femme, celui d'un enfant. Cet enfant et cette femme sont aussi sur un tableau au bout de la pièce. Et à l'étage, il y avait une chambre. Une chambre de gosse qui a grandit. Restée presque tel quel.

Trop de trace de Lewis dans cette maison.

Presque plus de Anne.


[Tu peux farfouiller et trouver tout ce que tu veux dans les tiroir. Le couple d'enseignant est assez proche de Lewis, et ils n'ont ps pris le temps de le mettre dehors même après tout ce temps. Il y a encore beaucoup de détails et de papiers qui font qu'on pourrait croire que Lewis vit ici, ce qui n'est pas le cas. Enfin pas normalement.]
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyJeu 2 Sep - 19:54

Alexie vit Lewis courrir vers le haut, mais ne le suivit pas. Il allait certainement prendre sa douche. Elle allait quand même pas l'accompagner.
Même si elle était certaine que si elle l'avait proposé, il aurait pas dit non.
Elle espérait qu'il fouillerait pas dans ses affaires. Parce qu'elle tient à son intimité. Et qu'elle avait pas envie qu'une garçon fourre son nez dans son soutif (noir). Et aussi pour les médocs. Si il touchait aux médocs de la jeune fille... Ce n'était pas dit qu'il puisse encore vivre.


Vous avez un nouveau message.

Elle commença à visiter la maison. Chaque pièce était rangée à la perfection. Cela devenait presque hystérique, maniaque... Neuf... Propre. Totalement réparé. Pas une seule fissure. Pas un seul microbe ni grain de poussière.
Effrayant. Comment peut-on vivre normalement dans un univers aussi... Aseptisé ? C'est inhumain... Peut-être que c'était des robots ? Des humanoïdes venus pour remplacer les humains...
Non, là, on vire à la science-fiction.


Ouverture du nouveau message.

La jeune fille commençait à avoir faim. Mais c'était l'effet normal du médoc qu'elle avait pris. L'inverse aurait été surprenant et inquiétant. Mais elle n'avait pas de quoi manger et n'osait pas piocher dans les placards de parfaits inconnus. Même s'ils étaient amis avec Lewis. SURTOUT s'ils étaient amis avec Lewis. Elle décida d'attendre que le garçon redescende pour lui réclamer de la nourriture. Il allait pas la laisser mourir de faim quand même... Si ?

Alexie ? C'est toi ? J'espère que je ne me suis pas trompée de destinataire... Je ne suis pas censée t'écrire... Si ils me trouvent... Je suis cuite. Et tu saisque je ne rigole pas...

Elle s'assit sur un vieux rocking-chair qui traînait devant une cheminé et laissa le balancement régulier et précis de la chaise la bercer. En bruit de fond, une vieille horloge à pendule marquait le rythme de son son caractéristique. Toujours le même. Tellement rassurant et pourtant si effrayant...
Tic. Tac. Tic. Tac. Tic. Tac.


Je sais, c'est mal, je ne dois pas prendre de risques... Mais je voulais tellement te parler... Comme avant... Tu me manques tellement... C'est dur. Avec XXX, on est d'accord. C'était mieux quand tu étais avec nous. On a essayé de leur en parler...

Alexie laissait cette ambiance calme et tranquille engourdir ses membres et la plonger dans une douce somnolence. De toute façon, si quoi que ce soit arrivait, elle le sentirait. Et elle serait prête. Mais en attendant... Elle pouvait bien dormir un peu, non ? Dormir. Profondément, pour ne pas avoir de rêve.

Mais ils n'ont rien voulu entendre. Ils disent que nous ne devons plus chercher à te revoir. Que tu risquerais de nous blesser. Que tu étais dangereuse. Que tu pourrais même nous tuer.

Imaginer un peu la scène. Une vieille horloge, un vieux rocking-chair qui se balance, une jeune fille qui dort. Il ne manque plus que le feu dans la cheminée, la robe d'hiver et les enfants qui jouent autour d'elle, et ce serait une véritable scène de rêve. De conte de fées.

Mais ce n'est pas vrai, hein ? Tu ne pourrais jamais faire cela, n'est-ce pas ? Avec XXX, on a décidé de s'enfuir. Avec toi. Nous ne pouvons pas le faire sans ton aide. Alors, Alexie, réponds nous, pour qu'on prépare ça. Ensemble. On compte sur toi Alexie. Réponds nous vite.
XXXX


La jeune fille se réveilla d'un coup, prête à attaquer le moindre individu ! Ah... Ce n'était que le vent... Elle retourna à sa position normale. Elle aurait voulu que Lewis soit plus rapide. Alexie n'aimait pas l'ambiance de cette maison. Elle semblait... morte.

Fin du message

Alexie se leva et commença à monter les escaliers. Doucement, tranquillement. Elle hésitait à toquer à la porte.

Suppression du message.

Alexie toqua à la porte.

- Lewis ?
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyJeu 2 Sep - 20:37

Respiration difficile. L'eau brûlante qui coule le long du corps, qui rend insensible chaque parcelle de peau. Vision troublée. Tête lourde. Estomac gargouillant, se tordant et se plaisant à se déformer pour aller chercher ses nerfs et tirer violemment dessus. Corps insoutenable. Poids. Pesanteur extrapolée. Quelqu'un tire sous le sol, tire ...

Envie de vomir.

L'eau est trop chaude.

So stupid.

Lewis, sous la douche, recroquevillé en position accroupie, dans la vapeur, sur le point de tomber dans les pommes.

À force de remettre de l'ordre dans sa tête. Le grand carton avait réussit à avaler, temporairement le labyrinthe. La boite va dans le placard, le petit garçon enferme bien à clé les précieuse information en attendant de les ressortir plus tard. Il regarde la pièce, voit qu'il y a encore pas mal de ménage à faire.


"Lewis ?"

Le temps que ça fasse le tour du cerveau et qu'il prépare une réponse, puis qu'il la prononce convenablement, bien quinze inquiétantes secondes s'écoulèrent avant qu'une voix mi-morte mi enrouée et légèrement ressemblant à celle d'un junky en début de descente :

"Ouais, qu'est-c'qu'y a ?"

Réponse attendue, "qu'est-ce que tu fais ? - tu vas bien ? - j'ai la dalle - je veux te reparler de cette histoire - je peux t'rejoindre ?" Le temps qu'il fasse le tri dans les réponses, elle avait sans doute déjà répondue, elle. So, se relever, se mettre quelque chose sur la gueule et aller préparer à bouffer parce que là, c'était la dèche. Si elle n'en avait rien à foutre (certainement), lui il avait la dalle en tout cas. Une main fébrile se lève faiblement pour agripper le bitonio du robinet et ainsi faire s'arrêter le flot de liquide translucide et engourdissant (et sans doute lui brûlant la peau au passage mais passons). Le corps, loque suprême, tente d'appeler ses muscles à travailler. Les muscles crissent, et la tête, tenant l'équilibre, sonne l'alarme et abasourdit le corps entier, le jetant à terre à la moindre élévation, au moindre mouvement. Ainsi le corps qui aurait du se relever fièrement se craque contre la vitre, ouvre la porte de son poids et tombe lamentablement sur le carrelage. Lewis, étalé parterre, la tête dans le vague, malade. Beuheuheueuh ~... En très clair, le Lewis qui s'était fait apprendre les bonnes manière et les règles de priorité pour sa santé (genre, ne pas rester sous une douche trop chaude trop longtemps) avait tout oublié délibérément et en payait à présent le prix. Tant pis pour toi playboy ♪

Il aurait peut-être du sortir un "ouille" ou un "aïe" de la bouche du garçon, mais l'ado était réellement réduit à l'état d'escargot moue sans coquille, vers infâme et flasque et sa pauvre bouche ainsi que son heureux (d'être idiot) cerveau étaient sans doute réduit au même état, bouillie.

Ça va passer. Ça va passer. Ça va passer.

Oui ça va passer, mais en attendant t'es en train de nous faire ce qu'on appelle communément un malaise vagal mon vieux. C'est pas marrant hein ? Et bien la prochaine fois tu retiendra ce que t'as dit ta pauvre mère.

Quel mère ?

Ah, c'est vrai que t'a pris ta dose de cachets ...

La loque se traine, s'étire malgré la plainte des muscles engourdis crissant sous chacune de ses tentative d'extension, puis son bras s'étire à force d'une volonté herculéenne et agrippe un soutif noir, merde, c'est pas ça que tu cherche tant pis tu laisses parterre t'as la flemme de relever la tête pour essayer de le remettre comme avant alors tu continu et saisi une serviette blanche que tu tires, en faisant tomber une deuxième au passage, tant mieux, et tu tentes de reprendre une forme à peu près humaine, de te redresser OUILLE ÇA DOUILLE LÀ HAUT TOUT DOUX DOUCEMENT LES GENS LÀ !!!! Oups, ça tourne, tourne, toooUUUUUUUUUUOOOOOOOOOoooooooouuuuUUUUUUURNE ! SPLACK ! Aille, le papier à linge dans la gueule, ça fait mal TT-TT bref, on entoure sa taille d'une serviette à la va vite (et très à peu près) et on met l'autre sur sa tête (comme si ça pouvait faire s'en aller le mal de crâne) pour sécher les cheveux bandes d'imbéciles, se relève, trébuche, glisse, se tape de nouveau la tête contre quelque chose et les reste du corps au sol (le quelque chose n'a pas été identifié) puis persiste, et dans un ultime effort se met debout, s'appuie contre la porte, la poignée, ouvre, se laisse tomber un peu et se bloque les épaule contre le mur et la porte pour ne pas retomber et s'avachir comme une loque contre le parquet du couloir.

"O-oui ? t'as d'mendé un truc ? Ah, au fait, très joli le soutient-gorge, t'as plus de goût que Lisa"

Pardonnez-le, il a ps toute sa tête là. Dans deux minute, je vous promet, il est opérationnel.
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyVen 3 Sep - 18:22

-Ouais, qu'est-c'qu'y a ?

Choix de réponse :
- Tu t'es drogué ?
- Tu vas bien ?
- J'espère que tu n'as pas fouillé dans mes affaires !*

Choix effectué.


- J'espère que tu n'as pas fouillé dans mes affaires !

Alexie n'était même pas sûre qu'il l'ait entendue... Mais bon.
Dans la salle de bain, elle entendit un bruit infâme, comme un corps qui tombe et s'explose contre le sol. Le bruit que fait une personne lorsqu'elle est en over-dose... ou morte...
Mais Alexie n'aimait aucune des deux options.


- Lewis ? Tout va bien ?

Un silence. Une seconde... Deux secondes... Trois secondes... Trop longtemps !
Alexie était prête à utiliser toutes les techniques pour enfoncer une porte qu'elle avait apprises lorsqu'elle entendit un léger déclic.
La porte s'ouvrit et Lewis s'explosa au sol, l'air encore plus mou qu'un mashmalow...


- O-oui ? t'as d'mandé un truc ? Ah, au fait, très joli le soutient-gorge, t'as plus de goût que Lisa...

Bon. On va passer pour cette fois et éviter de le dédommer à coup de petites cuillères en plastiques de marteau. Juste cette fois. Parce qu'on suppose qu'il a pris un coup sur la tête. Ou qu'il s'est drogué. Ou les deux d'ailleurs.

- *soupire* Ben... J'ai faim, je n'aime pas qu'on fouille dans mes affaires et t'as l'air shouté.

Elle attrapa Lewis par le bras et le fit descendre en le plaçant sur son dos. Technique de survie lorsqu'on a un partenaire n°45 bis.
Elle déposa le garçon dans le rocking-chair. Et le regarda profondément.


- T'as vraiment l'air shouté. Normalement, c'est pas plus de 2 ou 3 comprimés ! Pas la boîte complète !
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptySam 4 Sep - 14:35

"Mais elle est grande la boite TT^TT Et pis j'arrêtais pas d'la voir"

Qu'est-ce que tu peux être con Lewis, franchement --' En plus t'es à moitié à poil (seul couverture, une serviette de bain) dans un rocking-chair en train de baver à moitié sur ton menton. C'est clair que les PharmParty, ça t'irais pas.

"Tu peux ... Heu ... Anh, moi aussi j'ai la dalle. Heuan ~ Tu veux quoi ? J'vais l'faire là dans deux secooo ~ Wow"

Et SBAM en pleine face, dans la tronche le carrelage. Bon, mon Lewis, va falloir que tu reste allongé un tout petit plus longtemps. Soit gentil et poli, et demande gentiment à Alex de le faire. Tu verra, elle s'en sortira toute seule. Le temps qu'il se relève et se retrouve miraculeusement de nouveau sur son siège (on ne doute pas qu'il ait fait ça tout seul <<"), il essaya de baragouiner un truc incompréhensible dans lesquels les mots "cuisine", "manger", "surgelés", "frigo", "patates", "tiroir" et "casserole" ressortait dans un français à peu près correcte avec un très sérieux accent ch'ti marseillais avant d'abandonner et de se retrouver la tête en l'air désaxée et les yeux faisant des tours.


"Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeet meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerdeuh."

T'as enfin remarqué que tu te sentais pas bien ?

"Vas-y.J'me débrouillerai quand j'pourrai m'lever. J'irai m'saper et j'me ferai un truc. Fais comme chez toi."

Les yeux fermé, Lewis resta un moment sans bouger pour ne pas se faire avoir par les mots de têtes survenant au moindre mouvement brusque. Il était étendu, complétement coupé de la réalité, concentré sur ses petites douleurs. Son cœur semblait se calmer, l'effet de la douche se dissipait, l'air frai venait faire grésiller sa peau nue. Ses muscles étaient enfin détendus, ses membres capables d'effectuer des petits mouvements. Il pouvait respirer normalement. Il releva la tête, en guise de teste, constatant que la sensation désagréable de se trouver dans un bateau qui coule était toujours là, mais moins douloureuse. Il ne savait pas trop ce que le temps étaient devenu, ce qu'Alex état devenue entre temps, mais ce qu'il savait, c'est qu'il allait se relever, aller lentement dans sa chambre, se prendre des fringues, remettre de l'ordre dans la salle de bain (et inspecter une dernière fois les sous-vêtements de la mam'zelle, autant en profiter jusqu'au bout) et puis descendre pour se préparer un truc à bouffer, parce que son ventre commençait à faire des sons plus qu'étranges.

Il se redressa sur le rocking-chair attendit deux seconde le temps que le tournis se calme, se releva sur ses deux pied en tenant la serviette et inspira un bon coup.Il resta debout sans rien faire (enfin si, à essayer de refaire les réglages de l'équilibre pour se remettre à marcher) et fit quelques pas lents, puis de plus en plus normaux en se dirigeant vers les escaliers. Épreuve de taille. Il était sûr et certain qu'il allait se rétamer, mais il s'agrippa de toute ses force à la rambarde pour monter une par une les marches.


*Pas l'air très cool là*


Oui, tu l'as dit. Bon, arrivée sur le palier et constatant qu'il avait surmonté l'épreuve plus facilement que prévu faisons une ellipse de temps pour arriver directement au moment où il redescendit dans le salon avec une chemise bordeaux déboutonné sur le haut, laissant ainsi entrevoir une partie de son joli corps taillé pour le sport (entre autres), à moitié rangé dans un jean serré ceinturé d'une belle "HugoBoss Belt" et pieds nus. Le seul inconvénient de ce jeune homme taillé en V dans ses vêtements bon chic bon genre décontracté, c'était ce visage marqué d'une belle paire de cernes : fatigué, complètement maté par les médoc. Médoc qui étaient maintenant dans sa poche d'ailleurs.

Qu'est-ce qu'elle se fait l'Alexie comme casse-croute ?


Impression sur Alex :
L'air d'une petite sœur
Une grande sœur.
Une fille dangereuse.
Une fille trop mignonne pour ne pas être une fille bien.
Si informations erronées, se plaindre du côté "Playboy" du subconscient.


Gargouillis gargouillis gargouillis ...
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyDim 5 Sep - 17:09

- Vas-y.J'me débrouillerai quand j'pourrai m'lever. J'irai m'saper et j'me ferai un truc. Fais comme chez toi.

Ben... C'est ça le problème... Alexie n'est PAS chez elle. Et elle a un sens très aigu de la propriété privée... Elle soupira. En plus, elle n'était même pas sûre qu'il ait compris qu'elle ne voulait PAS qu'il fouille dans ses affaires. Parce qu'elle voulait bien être gentille, mais sa patience a quand même des limites !

Faim. Gargoullis... Gargoullis...
L'appel du ventre. Impossible de ne pas y répondre. L'appel du ventre est toujours le plus fort. Sachant cela, ne cherchez pas à le vaincre, mais écoutez le.


Alexie, elle l'écouta. Et comme elle ne voulais pas utiliser la nourriture de parfaits étrangers, elle sortit. Se promenant le long des rues, et n'ayant pas mis de manteau, elle finit par trouver un marchant de sandwich. Seul problème : elle n'avait pas pris son porte-monnaie. Tandis qu'elle fouillait désespérément dans les poches du short, le marchand lui parla.

- Oh ! Mais c'est Mademoiselle Alexie ! Quelle joie de vous voir ! Tenez, laissez moi vous offrir quelque chose.

Il lui offrit un sandwich avec un grand sourire. Alexie le regarda pour savoir si c'était une blague. Le vendeur était du genre beau garçon : brun, les yeux bleus, grand, musclé... Et l'air sincère. Alexie avait l'impression de l'avoir déjà vu quelque part... Peut-être qu'il faisait partie des innombrables personnes qu'elle avait du "recadrer"...

- Vous êtes sûr ?
- Tout à fait certain ! Cadeau de la maison !

Elle accepta donc, ravie, le sandwich qu'il lui tendait. Jambon-beurre-fromage, avec un peu de salade et de tomates... Son préféré ! Comment le savait-il ? Comment avait-il pu deviner ? Argh ! Elle se maudit de ne pas avoir son flacon !

- Pourriez-vous me le garder ? Je reviens.
- Bien sûr, mais revenez vite !

Elle courut vers la maison. En rentrant, elle prit son porte-monnaie et son flacon. En redescendant, la jeune fille vit que Lewis n'avait pas bouger. Elle haussa les épaules et ressortit.

Elle arriva devant le stand où le marchand l'attendait encore. Elle attrapa le sandwich et tendit un billet.

- Mais non ! Je vous dis que c'est cadeau !
- J'insiste.
- Bon, bon. D'accord !

Tandis qu'il se retournait pour lui prendre sa monnaie, elle sortit son flacon et l'utilisa. Le résultat fut sans appel : 10%.

- Donc c'est bien vrai...
- Hum ? Vous avez dit quelque chose ?
- Non non... Quel âge avez-vous ?
- Vous êtes bien curieuse... J'ai 18 ans.
- Vous vous appelez ?
- Jérémie... Zyrne.

Elle se promit de tout noter en rentrant. Alexie allait commencer à partir, mais un dernier détail l'en empêcha.

- Comment savez-vous qui je suis ? Et que j'aimerai ce sandwich ?

Le jeune homme ne répondit pas tout de suite. Il lui fit un grand sourire ravageur (qui ne lui fit rien du tout, réinitialisation achevée avec succès).

- Je vous connais... A vrai dire, je vous observe à chaque fois que vous passez ici... Vous faîtes rayonner ma journée. Je fais des tas de suppositions sur vous. Pour le prénom... C'est des camarades qui me l'on dit. Et pour le sandwich... J'ai juste espéré.

Alexie ne comprit pas. En plus, elle était désorientée. Elle aurait juré que c'était la première fois qu'elle venait dans cette rue... Mais peut-être qu'elle était déjà vue pour ses missions... Alors, comment ? Elle était pourtant discrète, et douée pour se fondre dans la masse et dans l'ombre...
Elle lui sourit.


- Merci beaucoup pour le sandwich... Et le reste.

Pendant qu'il lui rendait sa monnaie, Alexie vit qu'il rougissait.
Un peu désorientée, Alexie rentra en mangeant son sandwich. Lewis n'était plus dans le rocking-chair.


- Lewis ? T'es où ?

Idée... Mauvaise idée.

- NE T'AVISE PAS DE REGARDER ENCORE MES AFFAIRES !

Elle dévala les escaliers pour l'empêcher de toucher encore à ses affaires et...
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyDim 5 Sep - 17:43

Et Bing.

"Aïe !"

Pourquoi elle m'es rentré dedans c'te fille ?

Ah, peut-être parce qu'elle s'inquiétait ...

Non, pas possible.


"Trop tard, j'ai fini l'inspection mam'zelle <.<"

Toi, t'as pas peur de te faire frapper, c'est clair. Après la collision monumentale (heurm heurm) (bah oui, il était tellement alerte le petit gars là pour le coup) Lewis regarda la fille avec un air plus que quelconque : réflexion.

Je lui demande si ça va ou je me la ferme tout bonnement ? Ah, tiens, elle a un sandwich. Je lui pique ? J'aurai bien essayé, mais je suis pas d'humeur à me battre avec une tigresse pareil là. Merde j'ai la dalle. Il a l'air bon le sandwich n'empêche ...

Lewis s'inquiéta un peu puis constata qu'elle ne devait pas s'être fait si mal que ça, tenta de l'aider à se relever (ce qu'elle n'accpeta sans doute pas) et s'excusa brivement pour son manque d'équilibre.


"Désolé. heu, bon ap'."

Ni une ni deux, il se précipita les mains dans les poches dans la cuisine pour aller ouvrir le frigo et se trouver un truc à grignoter. Des boissons énergétiques, cool ! Il en pris une bouteille, referma le frigo, alla chercher des biscuits salés dans les placards et vint s'installer sur le canapé pour avaler goulument le tout.

"Donc, heu ... Je récap'. J'ai été choisi comme élu pour que quelqu'un ait une emprise sur moi parce que j'étais compatible pour faire des trucs qui tiennent du surnaturel. Ces personnes ... Qu'est-ce qu'elles ont ... Utopia ... Des amis à toi ? Bref, t'as des problèmes à régler et tu peux pas faire ça toute seule. Et tant que rien ne change, tu es obligée de ... Excuse-moi, zigouiller certaines personnes."

Une gorgée de boisson calorique.

"Là tu vois, c'est un peu le bazar dans ma tête. Tu veux bien me raconter depuis le début ? En détail ? Histoire que je sâches dans quoi je suis sur le point de m'engager."

Vous avez bien entendu.

Lewis cesse de mâchonner ou de boire. Il baisse les yeux, reste silencieux un instant.


"J'vais t'aider. Même si j'sais pas trop pourquoi"

Il y a cette image de toi dans ma tête ... Debout, les yeux vides, le visage mort, pas un sourire, pas une larme. Devant un corps froid, les mains pleines de rouges.

Cette toute petite fille qui pleure devant le cadavre ouvert d'un oisillon.

J'aurais pu passer mon chemin.

Je m'en sens incapable.


"J'sais que j'déconne beaucoup mais ... Là, même si j'comprends pas trop, j'vais essayer."

Je ne veux pas te laisser seul. Même sachant que tu serais mieux sans moi dans tes pattes, je ne veux pas te laisser là.
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Alexie Utopie
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MessageSujet: Re: LE PREMIER RP, CA CONTINUE !   LE PREMIER RP, CA CONTINUE ! EmptyDim 5 Sep - 19:38

Là, Lewis allait VRAIMENT s'en prendre une. Mais plus tard.

Alexie le regarda comme s'il venait de dire qu'il avait décider d'arrêter de courir après les filles. Elle termina son sandwich en silence et commença à parler.


- Je veux bien te raconter l'histoire complète. Mais, comprends-le bien, même si tu ne comprends pas, même si tu trouves ça ridicule, même si ça te parraît impossible, même si tu veux poser une question... Tu ne dois pas m'interrompre. Le reste, on verra après. Tu as compris ?

Pas de réponse. Ca doit vouloir dire oui. Alexie soupira et commença.

- Quand on demandait aux gens ce qu'il y avait avant Utopia, ils ne savaient pas quoi répondre. Il y avait bien eu un AVANT, mais personne n'était capable de savoir quand et comment.C'était comme si Utopia avait toujours été là.

Se remémorer. Se souvenir. Tout dire. Ne rien oublier.

- Utopia fut construite en 1750, le 2 juillet 1750. Au tout début, la Tour de l’Horloge n'était qu'un quartier général pour les enfants abandonnés par leur familles. Un repaire de jeu pour des enfants n'ayant plus de famille. Quelqu'un l'avait construit, mais personne ne savait exactement pourquoi. Alors, les enfants le prirent. Au fur et à mesure, la Tour prit de plus en plus forme. Les enfants abandonnés étaient recueillis et formaient ensuite une seule et grande famille. Bien sûr, il y avait des hauts et des bas, mais ils finissaient toujours à s'en sortir. Donc tout se passait plutôt bien. Malheureusement, dans les années 1860, un problème provoqua un schisme qui détruisit cette bonne entente.

Ne pas oublier de respirer aussi.

- Et les enfants se séparèrent en deux groupes : Dark et Light. Les deux groupes se battirent à mort, provoquant de grandes effusions de sang. Cette guerre civile dura plus d'un demi-siècle. Les résultats furent catastrophiques.
Après ce massacre, il ne restait plus que très peu de personnes de l'organisation de l'Horloge. Et chacun parlait du temps d'avant le schisme comme d'un temps parfait, où il n'y avait pas de problèmes. Ils en venaient même à douter de son existence, tellement ça semblait parfait. Pour eux, cela semblait un mirage, une illusion, une chimère.... Une Utopie.


Grande respiration. Surtout, surtout, ne PAS oublier de respirer. Important.

- Les survivants du massacre s'efforcèrent de réparer les dégâts, avec à leur tête, Rub Léonard. Ils construisent un gigantesque château où ils se mirent à vivre. Et autour du château, une ville commença à se construire... Mais ce n'est pas encore cela. Le Château prit le nom de Ashe Castle. Le Château des Cendres. Mais qui est encore capable de donner son nom aujourd'hui ? La tour de l'Horloge, droite comme un piquet, fut abandonnée... Du moins, c'est ce qu'on dit. Les survivants finirent par reprendre leur vie dans le château, presque heureux. Pour eux, c'était...Une Utopie. Alors l'endroit fut appelé Utopia.

Une pause. Bientôt fini. Du moins... Bientôt fini... La version officielle.

- Depuis cette sombre époque, Utopia progressa. Les habitants du château eurent des enfants qui eurent des enfants.... Et une des générations, en souvenir de leurs ancêtres, décida de recueillir les enfants abandonnés, de leur deux ans jusqu'à leur majorité : 21 ans. Petit à petit, une ville se forma autour du château. La ville d'Utopia. Des écoles furent construites, ainsi que des magasins et des habitations. La ville se développait encore et encore. Et, fidèle à la règle principale, elle ne contenait que des enfants... Ou plutôt, dès que l'on atteignait l'âge de 25 ans, on partait.Les habitants du château finirent par complètement disparaître... Ou plutôt, ils restaient dans le château... Mais certains prétendent parfois entendre des voix venant de là-bas... Qui plus est, certains élèves semblent venir de là-bas...

Dernière ligne droite.

- Dans chaque école fut instauré le principe des "Élus". Des personnes supérieures dans chaque écoles. Ces Élus étaient choisis par les autres Élus. Pour leur look, leur intelligence, leur charisme ? Non. Rien de tout cela. Pour leur aptitude à capter la.... Hum, bref. Et également pour leurs capacités générales. Les Élus sont chargés de maintenir la paix dans chaque école, rien que ça ! Et ils disposent de très nombreux privilèges.

Et maintenant, le coup final.

- Ce que je viens de te raconter est la version officielle de l'histoire. Je ne dis pas qu'elle est fausse... Je dirais plutôt incomplète. Moi, je vais te raconter ce qui s'est vraiment passé.
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